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Disparition de Sihem, 18 ans, dans le Gard : Mahfoud Hansali, déjà condamné 13 fois, dont à 12 ans de prison en 2015, placé en GAV ; il devait comparaître cette semaine pour la séquestration d’un couple (MàJ : Retrouvée morte)

02/02/23

Elle n’avait plus donné signe de vie depuis une semaine. Le corps sans vie de la jeune Sihem, 18 ans, a été retrouvé dans une forêt dans le Gard, près de la commune des Salles-du-Gardon, dans la nuit de mercredi à jeudi, selon nos informations. C’est le principal suspect qui est passé aux aveux entre 2 heures et 3 heures du matin lors d’une nouvelle audition face aux gendarmes de la section de recherches de Nîmes.

Face aux enquêteurs, Mahfoud H. a livré des explications très succinctes. Selon sa version, qui devra être confirmée par les investigations, l’homme de 39 ans explique qu’une dispute aurait éclaté mercredi 25 janvier au soir. Le suspect affirme que la victime était amoureuse de lui mais que lui refusait cette relation car Sihem était la cousine de son ex-compagne. Toujours selon ses déclarations, Mahfoud H. aurait tenté de faire taire la jeune fille en lui mettant la main sur la bouche. Sihem serait morte étouffée.

Le Parisien


01/02/23

L’homme de 39 ans, dont la garde à vue a été renouvelée ce mercredi soir, devait comparaître cette semaine aux assises, accusé de la séquestration d’un couple de buralistes pour les voler. Le procès a été reporté à cause de son interpellation.

Incontestablement, Mahfoud H., en garde à vue depuis mardi dans l’enquête sur la disparition de la jeune Sihem dans le Gard, est de loin le prévenu le plus assidu du tribunal judiciaire d’Alès (Gard). Il y a été condamné plus d’une dizaine de fois, la plupart du temps pour des vols, vols avec violences, cambriolages ou défaut de permis de conduire.

Sa garde à vue lui aura permis d’échapper temporairement à un nouveau rendez-vous judiciaire, le plus grave de sa vie de délinquant. Mahfoud H. devait en effet comparaître devant la cour d’assises du Gard ce mercredi 1er février, pour enlèvement et séquestration en vue de faciliter un vol commis en décembre 2010 à Laval-Pradel, un village sur les hauteurs de La Grand-Combe.

(…) Le Parisien


INFO LE PARISIEN. Ce mercredi soir, la lycéenne, portée disparue depuis le 25 janvier dans le Gard, était toujours introuvable. L’homme placé en garde à vue conteste, pour l’heure, toute implication dans un possible enlèvement de Sihem.

Les gendarmes espèrent que Mahfoud H. détient la clé du mystère Sihem. Mais ils sont, pour l’heure, confrontés à une impasse. Selon nos informations, l’homme de 39 ans placé en garde à vue depuis mardi conteste toute implication ou participation dans la disparition de la jeune lycéenne de 18 ans dans le Gard.

Lors de ses premières auditions devant les enquêteurs de la section de recherches de Nîmes, Mahfoud H., déjà condamné à 13 reprises par la justice pour vols aggravés, a expliqué que le 25 janvier dernier il passait la soirée avec un ami lorsque Sihem s’est volatilisée près d’Alès (Gard).

Mahfoud H., décrit comme un caïd dans le Gard et originaire d’une petite ville limitrophe – Les Salles-du-Gardon -, et Sihem, une jeune femme décrite comme gentille et au casier judiciaire immaculé, entretenaient une relation amicale ambiguë. Ils sont cousins par alliance. Mais l’adolescente se serait éprise de ce garçon âgé de vingt ans de plus qu’elle, au point de sortir le soir régulièrement avec lui.

Le Parisien


30/01/23

La lycéenne du Gard s’est évaporée il y a six jours et les nombreuses recherches et auditions menées par les gendarmes n’avaient toujours rien donné ce lundi en fin de journée.

Six jours déjà que Sihem, qui venait tout juste d’avoir 18 ans, n’a toujours donné aucun signe de vie. Son smartphone ne répond plus aux multiples appels de ses proches et de sa famille. La jeune lycéenne, a priori sans histoire, a quitté vers 23h10, mercredi dernier 25 janvier, le logement social en rez-de-chaussée occupé par sa grand-mère Fatima, 95 ans.

À cette heure, cette dernière était déjà couchée. « Ma mère l’a entendue rentrer vers 23 heures, raconte Rabah, le papa de la disparue, puis ressortir dix minutes plus tard. Elle a entendu la porte se refermer. Puis plus rien. Fatima a vraiment toute sa tête. Ma fille n’a pas pris ses papiers d’identité ni son porte-monnaie. Juste son iPhone 13 », poursuit l’homme, pris sous la tension de l’inquiétude et le cœur brisé par cette attente interminable.

(…) Le Parisien

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