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16/03/2023

Plainte devant l’Ordre des médecins

Plusieurs des médecins signataires de cette tribune ont en revanche eu la désagréable surprise de recevoir une convocation émise par les conseils départementaux de l’Ordre des médecins. Ceux-ci ont en effet été saisis d’une plainte déposée par l’association OUTrans, un collectif qui milite pour les droits des personnes trans (et dont la coprésidente est largement citée par l’article de la CAF). «À ce jour, huit des dix-neuf médecins signataires de la tribune dans Le Figaro ont été convoqués début avril par leur conseil départemental de l’Ordre des médecins», détaille leur avocate, Me Delphine Meillet. Les autres médecins s’attendent à leur tour à recevoir une convocation similaire.

La plainte déposée par OUTrans accuse notamment ces médecins signataires de «désinformation médicale» et de «charlatanisme». Le détail de la plainte, consultée par Le Figaro, fait notamment valoir que, «s’agissant de l’approche affirmative de genre, il est faux et grave de dire qu’elle ne repose sur aucun fondement scientifique», au motif selon OUTrans qu’une «association mondiale des professionnels de la santé transgenre» ont émis des recommandations de bonnes pratiques, qui font «consensus»… au sein seulement de l’ONG.

«On croit rêver, commente de son côté la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, signataire également de la tribune du Figaro, quand on voit certains éminents confrères comme le Pr Didier Sicard, ancien président du comité d’éthique, accusé de charlatanisme !» En vertu du Code de Santé publique, les conseils départementaux de l’Ordre des médecins saisis par une plainte ont l’obligation d’organiser une confrontation contradictoire avec chacune des parties. L’Ordre des médecins n’a pas souhaité faire de commentaires.

Le Figaro


17/02/2023

Tribune collective. Dans une page intitulée « Mon enfant est transgenre. Comment bien l’accompagner ? », la CAF relaie les présupposés de la théorie du genre. Dans une lettre ouverte au ministre de la Santé, les 80 signataires, professionnels de santé, intellectuels, universitaires, parmi lesquels Élisabeth Badinter, JEAN-FRANÇOIS Braunstein, Caroline Eliacheff et Céline Masson, demandent à François Braun de faire cesser cette désinformation.

Nous tenons à alerter M. le ministre de la Santé, François Braun, de la diffusion par un organisme dont il a la tutelle – la Caisse nationale d’allocations familiales – d’un texte dont la subjectivité et la dangerosité nous ont interpellés.

La page du magazine Vies des familles du site internet caf.fr intitulée « Mon enfant est transgenre. Comment bien l’accompagner ? » , mise en ligne le 25 janvier 2023, présente la théorie de l’affirmation du genre comme un fait avéré. Or, non seulement cette théorie ne repose sur aucun fondement scientifique, mais en outre elle rejette une donnée biologique, scientifique, incontestable : l’espèce humaine est constituée de deux sexes, mâle et femelle, et de deux genres, le féminin et le masculin. À ce titre, la phrase du premier paragraphe « Et le genre n’a rien à voir avec la sexualité » ne peut que laisser perplexe. Avec quoi le genre aurait-il à voir, alors ?

D’autre part, les seules références, les seules paroles exposées sont celles de deux militantes des droits des personnes transgenres. Jamais il n’est fait référence à de véritables spécialistes de l’enfance et de l’adolescence, psychologues, médecins ou biologistes.

Jamais il n’est fait mention d’un soutien psychologique que des professionnels pourraient apporter aux enfants et aux parents, conformément aux recommandations de l’Académie de médecine : « (…) une grande prudence médicale doit être de mise chez l’enfant et l’adolescent, compte tenu de la vulnérabilité, en particulier psychologique, de cette population et des nombreux effets indésirables, voire des complications graves, que peuvent provoquer certaines des thérapeutiques disponibles. (…) Aussi, face à une demande de soins pour ce motif, est-il essentiel d’assurer, dans un premier temps, un accompagnement médical et psychologique de ces enfants ou adolescents, mais aussi de leurs parents, d’autant qu’il n’existe aucun test permettant de distinguer une dysphorie de genre “structurelle” d’une dysphorie transitoire de l’adolescence. »

Jamais il n’est fait état des causes et vecteurs de diffusion de cette mode délétère. Or, via les réseaux sociaux, ce sont pour l’essentiel des « vlogueurs » et blogueurs militants trans-activistes qui propagent cette vague de « conversions » socialement destructrice.

Par des allégations mensongères, ces « influenceurs » induisent des enfants et des adolescents fragiles à s’engager dans de longues et coûteuses thérapies physiologiquement et psychologiquement invalidantes. Et irréversibles.

Compte tenu de ces remarques, nous demandons au ministre :

– de faire retirer sans délai du site internet de la CAF cette page de désinformation dont les lacunes et la partialité déshonorent l’organisme émetteur et par conséquence votre ministère ; – compte tenu de la gravité du problème de santé publique que représente la multiplication instrumentalisée des demandes d’inversion de sexe chez les préadolescents et les adolescents, d’engager la rédaction d’une nouvelle page d’information, sous l’égide de véritables spécialistes – psychologues, médecins, biologistes… – en tenant compte des prudentes recommandations de l’Académie de médecine. Cette page d’information alerterait les familles sur les manipulations mentales dont sont victimes les jeunes par le biais des réseaux sociaux et proposerait des aides préventives que ces professionnels seraient à même d’apporter aux parents et aux enfants.

Élisabeth BADINTER, philosophe ; Anne-Laure, BOCH, neurochirurgienne, praticienne hospitalière ; Jean-François BRAUNSTEIN, professeur émérite de philosophie ; Guylain CHEVRIER, historien ; Joseph CICCOLINI, professeur des Universités ; Anaïs DE FURSAC, modèle photo, transsexuelle ; Catherine DOLTO, médecin ; Caroline ELIACHEFF, pédopsychiatre, codirectrice de l’Observatoire de la petite sirène ; Gérard FITOUSSI, psychanalyste ; Christian FLAVIGNY, pédopsychiatre, psychanalyste ; René FRYDMAN, médecin ; Claude HABIB, professeur émérite de littérature ; Nathalie HEINICH, sociologue ; Emmanuelle HENIN, professeur des Universités ; Céline MASSON, professeur des Universités, psychanalyste, codirectrice de l’Observatoire de la petite sirène ; Israël NISAND, professeur émérite de gynécologie obstétrique ; Michaël SAADA, psychiatre ; Xavier-Laurent SALVADOR, maître de conférences HDR, président du LAIC ; Didier SICARD, médecin ; Jean SZLAMOWICZ, professeur des Universités, linguiste ; Pierre-André TAGUIEFF, directeur de recherche au CNRS ; Pierre VERMEREN, historien ; Jean-PierreWINTER, psychanalyste ; Yves-Charles ZARKA, philosophe

Le Figaro


27/01/2023

Nés dans le mauvais corps… Signe d’une évolution des mentalités, de plus en plus d’enfants et d’adolescents se déclarent non-binaires, ou d’un autre genre que celui assigné à leur naissance. Mais au sein des familles, le dialogue reste parfois compliqué.

[…]

CAF

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