Fdesouche

23/01/23

Les proches de Youcef Tebbal, le conducteur du véhicule qui a emporté Axelle Dorier, accusés d’avoir blessé deux agents de police à la sortie la salle d’audience de la cour d’assises vendredi soir écopent de 8 et 9 mois de sursis. Retour sur l’issue chaotique de ce procès.

(…) Trois prévenus comparaissaient donc ce lundi 23 janvier devant le tribunal correctionnel pour rébellion en réunion. Amir B., poursuivi aussi pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, son frère Jamel B., également beau-frère de Youcef Tebbal, et leur cousin Hamid B. Âgés de 33 à 38 ans, tous ont un casier judiciaire vierge, pères de famille pour Amir et Jamel, avec des situations professionnelles stables.

(…) La présidente rappelle que l’enquête souligne qu’il a donné plusieurs coups de poing. La carrure imposante, Amir B. maintient qu’il n’a tapé personne. “Je vous jure que je ne l’ai pas frappé” déclare-t-il à la présidente. Les vidéos provenant des réseaux sociaux ou de la caméra-piéton d’un policier ne permettent pas de privilégier une version des faits.

(…) Le procureur avait requis 6 mois de prison ferme pour deux accusés et 6 mois avec sursis pour le troisième. Ils écopent finalement de 8 et 9 mois de prison avec sursis.

France 3


A propos de David Metaxas, l’avocat très médiatique de Youcef T. :

(…) Histoire de son premier dossier : la défense d’un homme ayant violé sa filleule de 7 ans. L’avocat écrivain raconte comment lors de la confrontation, il prend un soin calculé à déstabiliser la jeune victime, non sans, précise-t-il, une certaine «ignominie». Conclusion : «Ma stratégie porta ses fruits : après cette confrontation, la jeune fille se défenestra.» Il étire le récit : le père de l’enfant se serait vengé en tuant le violeur et aurait à son tour demandé à être défendu par Metaxas. Il reconnaît avoir «romancé» cette dernière partie. Dit que la première est vraie, qu’elle l’a vacciné à tout jamais des affaires de mœurs. Puis passe à autre chose.

Libération


21/01/23

Une proche des accusés explose, hurle, pleure. Elle est au sol. Les policiers interviennent pour l’évacuer. Pendant ce temps, Théo, l’un des frères d’Axelle, disjoncte. Quelques heures plus tôt, il avait qualifié les réquisitions de l’avocat général (16 ans de prison ferme) d'”honteuses“. “Sortez-là“, hurle-t-il. Bayonnez-là. Qu’elle ferme sa gueule cette pute (sic)“.

Lyon Capitale


20/01/23


Ce vendredi marque le quatrième et dernier jour du procès de l’affaire Axelle Dorier. Le verdict est attendu en fin de journée. En juillet 2020, cette jeune Rhodanienne de 22 ans était tuée à Lyon, après avoir été traînée sur plus de 800 mètres par une voiture, à la suite d’une altercation. Le conducteur du véhicule, Youcef Tebbal, et son passager, Mohamed-Amine Yelloule sont jugés jusqu’à vendredi. Le conducteur risque jusqu’à 20 ans de réclusion.

L’avocat général requiert 16 ans de réclusion criminelle contre Youcef Tebbal

 L’avocat général, Romain Ducrocq, requiert cinq ans d’emprisonnement, dont un an ferme, contre Mohamed Yelloule, le passager. «Il aurait dû agir, n’a pas agi». «Pas de demande d’incarcération».

« Une volonté évidente de commettre des violences, ayant entraîné la mort »

« À 534 mètres, au 5, rue Cleberg, ils sont en état de stress, suffisamment conscients pour faire une marche arrière sur 9,70 mètres, dans l’unique but d’enlever ce corps. Ils voient cette mare de sang, ces os, ces bijoux, et ils repartent. »

Vers le théâtre gallo-romain, « ils se garent et sortent du véhicule. Une voiture de police s’arrête (…) Ils ne bougent pas. Monsieur Tebbal a dû toucher le corps d’Axelle. Il y a son ADN » sur sa chemise. « 56 secondes plus tard, ils s’en vont en marche arrière (…) Le corps mort d’Axelle Dorier est extrait (…) La voiture roule à nouveau sur le corps (…) Youcef Tebbal a continué sa route et Mohamed Yelloule n’a rien fait. Pourtant, ils avaient des téléphones. »

« Dès 3h44, Youcef Tebbal échange pendant plusieurs minutes » avec un proche. « Mohamed Yelloule, à 4h07, répond à un échange banal » par message. Aucun n’appelle les secours, souligne l’avocat général.

« Ils sont donc coupables à mon sens des faits qui leur sont reprochés. Je ne démontre pas de volonté spécifique de tuer. C’est une fuite, selon les faits, constatations, témoignages. Il y a une volonté évidente de commettre des violences, ayant entraîné la mort. »

« Vous ne pourrez jamais ressentir la douleur de la famille Dorier »

Maître Versini-Bullara, avocat des parties civiles, en conclusion de sa plaidoirie, déplore « l’insupportable culture du déni (…) C’était le moment de dire les choses », lance-t-il aux accusés. « La présence de skinheads est une fantasmagorie totale (…) Il n’y a pas d’arme blanche, on le sait. » « Hier, ce fut l’apothéose des déclarations de déni absolu. Le transfert de responsabilité de la mort d’Axelle sur Clément. Si elle est morte, c’est de la faute de son petit copain. Mais comment peut-on tenir un propos pareil ? », questionne-t-il, à l’attention de Youcef Tebbal.

Maître Versini-Bullara s’agace aussi de « l’insupportable culture de l’excuse (…) Non, vous ne pourrez jamais ressentir la douleur de la famille Dorier, et non, votre vie n’a pas basculé dans l’horreur (…) À un moment, vous allez sortir, retrouver votre famille, votre copine, vous marier avec elle, avoir des enfants. » « La culture du déni et de l’excuse participent à l’ensauvagement de la France », poursuit l’avocat.

« Le décès d’Axelle, le 19 juillet 2020, est dans un continuum de délitement sociétal, de dégénérescence de la relation humaine qui doit lier les gens, quels qu’ils soient, quelles que soient leur origine, leur race, leurs convictions religieuses. (…) Cette société est devenue barbare. C’est ça le vivre-ensemble dont tout le monde a la bouche remplie ? »

Le Progrès


19/01/2023


L’émotion des parents d’Axelle Dorier

Après les dépositions des experts psychiatres, les parents d’Axelle Dorier s’avancent à la barre peu avant 19h30. «A-t-on le droit de tuer des gens ?», questionne Sophie, la mère d’Axelle, la voix étouffée par les larmes. «Axelle était une jeune femme joyeuse, qui rit beaucoup, qui aimait danser, qui aimait la musique. C’était une personne qui partageait énormément, elle adorait faire de la voile, faire du ski. Axelle, c’était l’écologie, les animaux», poursuit Sophie. «La petite chienne (qui a été percutée le soir des faits, NDLR) est toujours en vie après de multiples opérations. Ça nous rassure qu’il n’y ait pas eu deux morts cette nuit-là», poursuit-elle en pleurs.

Puis c’est Pierre Dorier, le père d’Axelle, qui prend la parole. «Je l’appelais ‘choupette’. Elle était sensible, généreuse. Elle prenait soin de ses frères. Elle avait des projets, voulait se marier, avoir des enfants. Mais je ne pourrai jamais l’accompagner sur les marches de la mairie et de l’église. Depuis ce jour-là, c’est très compliqué pour notre famille. Je suis contraint d’être suivi psychologiquement», explique-t-il. Avant de s’adresser aux accusés : «Ce que vous avez fait subir à ma fille, c’est une horreur. Pour moi vous êtes des monstres, vous êtes aussi responsables l’un que l’autre. Vous avez sans cesse changé de version. Pour moi ça ne fait aucun doute, ils ne lui ont donné aucune chance. Vous l’avez tuée volontairement». Des larmes coulent sur plusieurs visages dans la salle d’audience.

Plus tôt dans la journée, les derniers mots d’Axelle Dorier – seulement quelques minutes avant sa mort -, avaient été entendus, glaçant l’assistance. Il s’agit d’un appel passé au 17 la nuit des faits. «On est au parc des Hauteurs. Il y a une voiture qui a renversé un animal. On est au parc des Hauteurs à Fourvière, juste à côté de la basilique. Est-ce que vous pouvez venir s’il vous plaît ?», demande la jeune femme. «D’accord on arrive», lui répond une policière.

(…) Le Figaro


«Il est venu en courant devant moi avec un couteau»

Alors que Clément, le petit-ami d’Axelle, est encore à la barre, le conducteur de la Golf, Youcef Tebbal, prend la parole, à la demande de son avocat, maître Metaxas.

« Je reconnais le coupable qui a sauté sur mon capot. Il est venu en courant devant moi avec un couteau. Sous le choc, j’ai fait la marche arrière. Il a sauté sur le côté droit. A ce moment là, j’ai déclenché la marche arrière et mis la première. C’est vraiment lui. J’ai une vision de lui. Chaque jour, je pense à lui. C’est lui qui a sauté sur mon capot, explosé mon pare-brise violemment, avec son couteau qu’il avait dans la main. »

La salle s’agace de ces déclarations.

Pare-brise cassé : la piste du couteau «ne colle pas»

Pour l’expert en accidentologie, l’impact sur le pare-brise de la Golf serait lié à un coup de poing, avec de l’élan. « C’est la seule explication » possible, estime-t-il. « Monter sur la voiture avec un couteau et taper sur le pare-brise, ça ne colle pas. »

«Je ne suis pas du tout un skinhead»

« On était dans un conflit verbal, précise Clément, le petit-ami d’Axelle. J’ai été retenu par mes amis, pour ne pas que je me rapproche de cette personne, qui est remontée dans son véhicule. La tension est redescendue. »

En cas d’arrêt du véhicule, elle aurait pu survivre

« Si elle s’était détachée dans les cent premiers mètres, il y avait toutes les chances qu’elle survive », avec des lésions, ajoute le médecin. « Le traumatisme cranio-encéphalique et les hémorragies externes majeures ont généré la mort. »

Autrement dit, si le conducteur de la Golf s’était rapidement arrêté, Axelle Dorier aurait survécu, selon l’expert.

Le conducteur «pouvait voir le début de la trace de sang»

Un peu plus loin, rue Cleberg, lors de la marche arrière, « le conducteur pouvait voir le début de la trace de sang », estime l’expert en accidentologie Pierre Marmeth. À 807 mètres, « je ne sais pas s’ils pouvaient voir le corps depuis l’habitacle », mais les traces de sang sont visibles, d’après lui.

La Golf n’a pas percuté Axelle «en allant tout droit»

Une simulation 3D du parcours de la voiture sur 807 mètres est diffusée à l’audience. La percussion d’Axelle Dorier est reconstituée. La Golf n’a pas pris la fuite « en allant tout droit », lors de l’impact avec Axelle Dorier, contrairement à « ce qu’a affirmé l’avocat de la défense », note l’avocat général, Romain Ducroq. L’expert confirme.

Le petit-ami d’Axelle «nous a sauvé la vie»

« J’ai entendu, de la part du conducteur, “De toute façon, vu qu’on ne va pas se taper dessus, je vais vous rouler dessus, vous écraser” », confirme Maxime, questionné par Maître Versini-Bullara.

Clément, le petit-ami d’Axelle, « nous a sauvé la vie en nous poussant, sinon on était coupé en deux je pense », affirme-t-il encore.

Selon lui, aucun participant de la fête n’est monté volontairement sur la Golf, contrairement à ce qu’assure le chauffeur, qui indique que son pare-brise a été étoilé par une arme blanche.

«J’ai clairement entendu “On va vous écraser”»

Maxime, l’un des participants à la soirée d’anniversaire, est le premier témoin à s’exprimer ce mardi matin, en doudoune noire, mains nouées dans le dos. « J’ai clairement entendu “On va vous écraser” » depuis la Golf, assure-t-il.

« Ils sont montés sur le trottoir à gauche. On a failli se faire écraser », affirme-t-il, avant qu’Ugo puis Axelle Dorier soient renversés. « On a essayé d’hurler pour prévenir » qu’elle avait été emportée. « Certains ont couru derrière la voiture. Moi, j’étais en état de choc. Je suis resté sur place. »

L’émotion traverse le banc des parties civiles, pendant le témoignage du frère d’Axelle Dorier

« Je ne voulais pas y croire. Arrivé vers 400 m, j’ai vu sur le sol beaucoup de sang, des cheveux et un morceau de robe à ma soeur. Là, je me suis effondré, se souvient-il. Je ne pouvais plus bouger. Mon ami Ilan, arrivé quelques secondes derrière moi, m’a dit ”Allez, on va retrouver Axelle, il faut l’aider”. On est reparti en courant. Après, j’ai suivi les traces jusqu’à arriver au corps de ma soeur. Dans mes souvenirs, j’étais aussi le premier à arriver. Je me suis accroupi. J’ai compris tout de suite qu’elle était décédée. Et puis, après, c’est flou. Je sais que j’ai crié. J’ai appelé la police, j’étais complètement confus dans ce que je disais, je n’arrivais pas vraiment à me faire comprendre. Après, je suis retourné m’asseoir sur le trottoir, pas très loin du corps de ma soeur. »

Le Progrès


18/01/2023

LA COLÈRE DE LA FAMILLE D’AXELLE DORIER, TUÉE PAR UN CHAUFFARD QUI N’EST PAS POURSUIVI POUR HOMICIDE

Axelle Dorier a été tuée en juillet 2020 à Lyon. Renversée par un chauffard, elle avait été traînée sur plusieurs centaines de mètres. Le principal suspect ne comparait pas pour homicide mais pour violence avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Une qualification que ne digère pas la famille de la victime. 

RMC


17/01/2023

C’est un procès sous haute tension qui s’ouvre à Lyon, ce mardi, devant la cour d’assises du Rhône, pour quatre jours. Celui du conducteur qui a renversé la jeune Axelle Dorier, 23 ans, à l’été 2021, et de son passager.

[…]

Youcef Tebbal, 22 ans, qui conduisait la Golf cette triste nuit d’été, et son cousin Mohamed-Amine Yelloule, 20 ans, le passager du véhicule, n’ont rien vu, assure l’avocat du premier, Me David Metaxas : « C’est un drame qui a mal tourné. Youcef se sait responsable de la mort d’une jeune femme. C’est sa croix et il va exprimer ses regrets auprès de la famille. C’est comme cela qu’il aborde le procès, et il faut qu’il soit jugé à la hauteur de sa personnalité et de ce qu’il a fait. »

[…]

« Une famille confrontée à la barbarie de notre société française »

Poursuivi pour violence avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner, il risque vingt ans de prison. Une peine que Me Gabriel Versini-Bullara, l’avocat de la famille Dorier, souhaite exemplaire. « On parle dans cette histoire d’une jeune femme qui a enduré la barbarie. Axelle Dorier s’est vue mourir sous les roues du véhicule de M. Tebbal. »

Offensif, l’avocat de la partie civile dénonce les propos de son confrère, Me Metaxas : « Cela me hérisse le poil que l’on puisse encore tenir ce discours face aux données du dossier. Arrêtons ce cinéma ! Je suis furieux. La famille Dorier est meurtrie. C’est une famille qui a été confrontée à la barbarie de notre société française. Ce que je demande, ce à quoi j’aspire, c’est que le curseur de l’horreur soit placé au bon endroit du quantum de la peine, à savoir vingt ans. »

Le Parisien


10/01/2023

TÉMOIGNAGES – Deux cousins seront jugés par la cour d’assises du Rhône du 17 au 20 janvier. À l’approche du procès, les proches d’Axelle Dorier se sont confiés au Figaro.

«Ils savaient très bien qu’Axelle était devant la voiture. Ils lui ont foncé dessus volontairement», clament à l’unisson les parents et les frères d’Axelle Dorier.

Dans l’affaire Dorier, deux cousins – Youcef Tebal et Mohamed Yelloule -, sont jugés à partir du mardi 17 janvier par la cour d’assises du Rhône. Le premier, le conducteur, est poursuivi pour «violences volontaires ayant entraîné mort sans intention de la donner» et «délit de fuite». Le second, le passager, pour «non-assistance à personne en danger». En détention provisoire depuis les faits, le conducteur – sans antécédents judiciaires -, risque 20 ans de prison.

(…) «J’ai vu une grande trace sur le sol. J’ai commencé à comprendre mais je refusais d’y croire. Plus j’avançais, plus il y avait du sang», poursuit-il. Evan finit par trouver le corps de sa sœur, 803 mètres plus loin, au niveau du musée gallo-romain de Fourvière.

(…) Les parents d’Axelle Dorier, Pierre et Sophie, abordent ce procès avec de l’appréhension mais aussi beaucoup de colère. «On ne comprend pas pourquoi ils ne sont pas jugés pour meurtre», déplorent-ils. «Dès qu’ils ont su que la police était prévenue, ils ont voulu quitter lieux à tout prix. Ils ne voulaient pas être contrôlés. Ce qu’ils ont fait est monstrueux. Ce sont des barbares, la vie d’Axelle n’avait aucune importance pour eux», fustige Pierre. «On attend que la justice soit extrêmement ferme pour le conducteur mais aussi pour le passager, qui pour nous est tout aussi responsable. Ils n’avaient pas le droit de donner la mort», poursuit-il.

«Quand on voit Axelle ou Marin Sauvajon(un jeune homme tabassé à Lyon, devenu handicapé, car il avait défendu un couple, NDLR), on se dit qu’une minorité de la population détruit notre nation et se comporte comme des sauvages en se permettant tout : tuer, violer… On a de l’incompréhension et de la colère. C’est insupportable», poursuit Sophie. «Nous sommes dans une société où le curseur de l’horreur est poussé à son paroxysme. Il est temps que celles et ceux qui sont dans la bien-pensance ouvrent les yeux : la société française est devenue sauvage et barbare», poursuit Me Gabriel Versini-Bullara, l’avocat de la famille Dorier.

(…) Le Figaro


La jeune femme, prisonnière du châssis d’une voiture, avait été traînée sur 807 mètres, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2020, à Fourvière (Lyon 5e ). Le conducteur et son passager seront jugés du mardi 17 au vendredi 20 janvier, aux assises du Rhône. Retour sur l’affaire.

(…) Le Progrès


02/07/2022

Le procès de l’affaire Axelle Dorier a été fixé.

Le meurtrier présumé de la jeune femme de 22 ans comparaitra du 17 au 20 janvier 2023 devant la cour d’Assises du Rhône pour violences avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner.

Il sera jugé pour avoir volontairement renversé puis trainé sur 800 mètres la jeune Franchevilloise. Un drame qui s’était déroulé en juillet 2020, rue de l’Antiquaille dans le 5e arrondissement de Lyon, à la suite d’un différend.

Le passager de la voiture, présent au moment des faits, sera également jugé lors de ce procès.

Ces deux hommes, âgés de 19 et 22 ans le soir du drame, avaient pris la fuite avant de se rendre à la police quelques heures plus tard. Seul le conducteur de la voiture est, depuis, écroué.

Lyon


20/05/2021

La chambre d’instruction de la cour d’appel de Lyon devra se positionner sur la demande de mise en liberté du conducteur de la voiture qui avait renversé la jeune femme en juillet dernier.

Le soir de son anniversaire, Axelle Dorier avait été fauchée puis traînée sur 800 mètres, rue de l’Antiquaille, à la suite d’un différend. Une reconstitution de la scène avait d’ailleurs eu lieu le 29 avril dernier.

Lyon Mag


25/07/2020


24/07/2020


23/07/2020


22/07/2020

Ce mercredi à 17 heures, des policiers lyonnais se sont rassemblés symboliquement dans le 5e arrondissement, à l’endroit où Axelle Dorier a trouvé la mort dimanche matin après avoir été percutée par une voiture et traînée sur 800 mètres.

Par ce geste, ils ont voulu témoigner de leur soutien à la famille et aux proches de cette jeune femme de 23 ans et, plus largement, à l’ensemble des soignants puisqu’Axelle Dorier était aide-soignante.

https://twitter.com/SOFT_ONG2020/status/1286005295060267009

Les policiers qui sont intervenus dimanche matin sur les lieux du drame ont tous été très marqués par la violence et l’horreur des faits.

Le Progrès




21/07/2020


[…] Ce mardi, des sources proches du dossier nous ont indiqué que Youcef T., le conducteur de la Golf qui a trainé la jeune fille, incarcéré depuis ce lundi en détention provisoire, pourrait avoir pris le volant malgré l’annulation de son permis de conduire. Pour le moment, le Parquet de Lyon n’a pas réussi à définir si le chauffard était en règle ou non lors du drame, des investigations se poursuivent.

Le passager du véhicule incriminé, Mohamed Y., est lui désormais placé sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet. Il reste mis en examen pour non-assistance à personne en danger. […]

Lyon Mag


20/07/2020



Le conducteur de la voiture qui a tué Axelle, une jeune aide-soignante de 23 ans, dans la nuit du 18 ou 19 juillet 2020 rue de l’Antiquaille à Lion 5e a été mis en examen pour violences volontaire ayant entraîné la mort et délit de fuite. Il a été placé en détention provisoire indique ce lundi 20 juillet Nicolas Jacquet, Procureur de la République. Il a 21 ans.

Le passager de la voiture, âgé de 19 ans, est mis en examen pour « non assistance à personne en danger ». Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. 

(…) Actu.fr


(…) Sur les réseaux sociaux, les internautes, choqués par le drame, ont appelé à ce que les identités des responsables soient révélées. Un mot-clef #OnVeutLesNoms a été massivement partagé sur Twitter. Il faisait d’ailleurs partie en fin de journée des plus fortes tendances de partage sur ce même réseau social. En soutien à la victime, un autre mot-clef #JusticepourAxelle était lui aussi partagé en nombre.

La Dépêche



À la suite de la mort d’une jeune femme, traînée par une voiture sur près d’un kilomètre à Lyon (5e), deux jeunes gens ont été présentés ce lundi au parquet pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner et non-assistance à personne en danger. L’un d’eux, âgé de 22 ans, est le conducteur de la voiture, l’autre, âgé de 20 ans, était passager.

(…) Selon nos informations, la victime, une jeune aide-soignante de 23 ans habitant Francheville, participait à une fête d’anniversaire dans le parc des Hauteurs quand s’est produit l’incident qui a mené au drame.

(…) Les deux occupants de la Golf et le conducteur de la Mercedes, paniqués par ce qui venait de se passer, ont appelé les « grands » du quartier, dont le locataire en titre de la Golf, qui les ont poussés à se rendre à la police.

(…) Le Progrès



(…) Selon nos informations, tout serait parti d’une dispute après que le chien de la victime a été renversé par un véhicule. Sa maîtresse aurait essayé d’empêcher le conducteur de quitter les lieux en attendant l’arrivée de la police. C’est alors que le conducteur aurait volontairement renversé la jeune femme, dont le corps aurait été trainé sur 800 mètres.

(…) Le Progrès


19/07/2020

Dans la nuit de samedi à dimanche, le conducteur d’une berline a tué une jeune femme en la renversant rue de l’Antiquaille à Lyon. (…)

Ce dimanche 19 juillet, vers 3 heures du matin, une jeune femme d’une vingtaine d’années sort son chien rue de l’Antiquaille à Lyon. Selon nos informations, le conducteur d’une berline de location aurait alors roulé à plusieurs reprises sur l’animal, avant de percuter et renverser la jeune fille avec son véhicule.

Le corps de la victime aurait été trainé au moins sur 500 mètres, la jeune fille n’a pas survécu.

Le conducteur et ses passagers ont ensuite pris la fuite. Toujours selon nos informations, six individus entre une vingtaine et une trentaine d’années, liés à cette affaire, se seraient rendus à la police ce dimanche. (…)

Lyon Capitale


(…) La jeune victime a été trainée par la voiture sur plusieurs centaines de mètres comme le montre les traces de sang encore au sol des heures après les faits. Arrivés sur place, les secours n’avaient rien pu faire, la victime qui avait eu un membre arraché était déjà morte.

(…) Selon une source proche du dossier, la jeune femme sortait son chien quand ce dernier a été percuté par la voiture folle. Le ton est monté et le chauffeur de la berline aurait ensuite renversé la victime.

(…) Lyon Mag

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