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11/01/23

Des militants du collectif La Maison du Peuple ont investi samedi en toute illégalité une maison privée, située dans le quartier de Doulon-Bottière, à l’est de Nantes. Alors que la polémique enflait, ils ont annoncé mardi soir qu’ils quitteraient les lieux dans les 48h.

«On subventionne l’illégalité»

Cette action illégale a fait d’autant plus réagir que la mairie de Nantes met à disposition de La Maison du peuple un local depuis novembre. «Johanna Rolland loge aux frais du contribuable la Maison (dite) du Peuple et eux vont squatter la maison de deux personnes très âgées sous tutelle ? À Nantes, on subventionne l’illégalité», a ainsi dénoncé Foulques Chombart de Lauwe, conseiller municipal et membre du groupe d’opposition Mieux Vivre à Nantes. «La Maison du Peuple s’était déjà installée dans un collège. La mairie leur a offert un local alors qu’elle connaissait leur mode d’action. On espère que la maire va se désolidariser et retirer les locaux de l’association», a indiqué l’élu de droite au Figaro. En juillet 2021, les occupants de l’ancien collège Notre-Dame-du-Bon-Conseil, dans le centre-ville, avaient été expulsés sur décision du préfet.

Contactée, la municipalité, par la voix de l’élue de gauche Mahaut Bertu en charge de la vie associative à la mairie, avait écrit mardi un courrier à l’association «pour leur rappeler l’état d’esprit dans lequel on leur a mis à disposition ces locaux». En d’autres termes, que le cadre de l’occupation n’était pas compatible avec des actions illégales. «On ne peut pas cautionner ce qui est en train de se passer. On demande évidemment que soit mis fin à cette occupation», avait insisté l’élue en faisant preuve de fermeté. En revanche, le retrait de ces locaux de 100m2 situés dans l’ancien Creps (Centre de Ressources d’Expertise et de Performances Sportives), mis à disposition à un collectif d’association dont fait partie La Maison du Peuple, n’était pas envisagé.

Le Figaro


10/01/22

La Maison du peuple a investi un pavillon le samedi 7 janvier 2023 afin d’y héberger des familles à la rue. Les enfants des propriétaires de la maison disent leur désarroi et leur colère. Ils expliquent avoir porté plainte.

Une situation inacceptable, illégale​, réagit une famille nantaise. La Maison du peuple a investi, samedi 7 janvier 2023, un pavillon dans un quartier tranquille, non loin du parc du Grand-Blottereau. Les militants ont expliqué vouloir assurer un toit pour des familles à la rue. Ils se sont introduits chez nos parents. Ils ont 89 et 87 ans et sont tous deux sous tutelle. Ils sont placés dans des établissements de santé​, souligne un fils des propriétaires, qui a contacté Presse Océan.

Sommes-nous dans un état de droit en France, interroge le petit-fils. ​Doit-on arriver à se rendre justice soi-même ? L’inaction des pouvoirs publics et des coups de force illégaux d’associations militantes peuvent aboutir à de véritables drames. Une association n’a pas le droit de substituer aux pouvoirs publics et réquisitionner des logements. Elle met d’ailleurs inconsciemment en danger les personnes qu’elle veut reloger. Nous déplorons la situation de personnes sans logement mais force doit rester à la loi.

Ouest-France

La maison du peuple a souhaité mettre à l’abri plusieurs familles à la rue ce samedi 7 janvier. Elle a réquisitionné une maison inoccupée « depuis plus d’un an » pour permettre à deux premières familles syriennes d’avoir un toit pour l’hiver.

Une autre famille, congolaise, avec trois enfants en bas âge, devait les rejoindre dans la soirée, ainsi que deux personnes de plus de 60 ans. Soit au total une petite vingtaine de personnes. Toutes sont actuellement à la rue. Sans proposition d’hébergement.

Ouest-France

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