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Manifestation en Iran après la mort d’une femme de 22 ans, arrêtée par la police des mœurs : des Iraniennes se coupent les cheveux et brûlent leur voile pour protester (Màj : des réformateurs réclament la fin du port obligatoire du voile)

25/09/2022

Le principal parti réformateur d’Iran a exhorté, samedi 24 septembre, l’Etat à annuler l’obligation du port du voile après la mort d’une jeune femme détenue par la police, qui a déclenché des manifestations à travers le pays. Selon une loi en vigueur dans le pays depuis 1983, les femmes, iraniennes et étrangères et quelle que soit leur religion, doivent sortir la tête voilée et le corps couvert d’un vêtement ample plus ou moins long.

Mahsa Amini, âgée de 22 ans, a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour « port de vêtements inappropriés » par la police des mœurs, chargée de faire respecter le code vestimentaire strict de la République islamique. Elle est morte trois jours plus tard à l’hôpital.

L’Union du peuple de l’Iran islamique, formée par les proches de l’ex-président réformateur, Mohammad Khatami (1997-2005), a dit « exiger » des autorités qu’elles « préparent les éléments juridiques ouvrant la voie à l’annulation de la loi sur le hijab obligatoire », selon un communiqué publié samedi.

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Le Monde


20/09/2022

Des Iraniennes se coupent les cheveux et brûlent leur voile pour protester contre le décès de Mahsa Amini :

Le décès d’une jeune femme, arrêtée par la police des mœurs, révolte les défenseurs des libertés en Iran. Par solidarité et en signe de protestation, des femmes s’affichent sur les réseaux sociaux en train de se couper les cheveux ou de brûler leur voile islamique.

En Iran, les femmes et les défenseurs des libertés ne décolèrent pas depuis la mort, vendredi, de Mahsa Amini, après son arrestation par la police des mœurs, qui lui reprochait une tenue inadaptée. Depuis la Révolution islamique de 1979, la loi exige que toutes les femmes, quelle que soit leur nationalité ou leurs croyances religieuses, portent un voile qui recouvre la tête et le cou tout en dissimulant les cheveux. Cependant, ces deux dernières décennies, de plus en plus de femmes à Téhéran et dans d’autres grandes villes laissent des mèches de cheveux, voire plus, dépasser de leur voile. Pour veiller au grain, la police des mœurs patrouille dans les rues des villes et arrête régulièrement des femmes vêtues d’une manière jugée impudique, pour les rappeler à l’ordre.

Tout le week-end et ce lundi encore, d’importantes protestations ont eu lieu pour dénoncer cette police des mœurs et s’indigner de la mort de Mahsa Amini. Une manifestation a notamment eu lieu dimanche soir à Sanandaj, capitale…

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Le Figaro


18/09/2022


17/09/2022

Alors qu’elle était détenue pour une histoire de voile, Mahsa Amini s’est retrouvée à l’hôpital puis est tombée dans le coma, avant de décéder trois jours plus tard. L’indignation est totale, et les regards sont tournés vers la police des mœurs.

Courrier International

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