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08/02/2022

Question du 17 octobre 2022 des eurodéputés David Lega (KD/PPE) et François-Xavier Bellamy (LR/PPE) à la Commission :

Politique de l’Union européenne sur le port du voile islamique dans ses campagnes

La semaine dernière, le Parlement a adopté en séance plénière une résolution condamnant la répression à l’encontre des femmes en Iran. La question du voile islamique (ou hijab) a été longuement débattue.

Après avoir subi de vives critiques, notamment de la part de la France, le Conseil de l’Europe a décidé de retirer sa campagne «WE CAN for human rights speech», cofinancée par la Commission et accompagnée du message: «la beauté est dans la diversité comme la liberté est dans le hijab». De telles campagnes banalisent le port du voile, en particulier chez les jeunes filles. Il s’agit d’un problème très sérieux, car dans beaucoup de pays, y compris en Iran, les femmes luttent chaque jour pour leur liberté et le droit de ne pas porter le hijab. Cette campagne risque également d’accroître la pression qui pèse sur les femmes et les jeunes filles pour qu’elles portent le hijab en Europe.

À cet égard, la Commission pourrait-elle répondre aux questions suivantes:

  1. Pourquoi la Commission a-t-elle retiré la campagne susmentionnée?
  2. À l’avenir, comment compte-t-elle éviter de banaliser le port du voile?
  3. Envisage-t-elle de mettre en œuvre des mécanismes de diligence raisonnée afin de garantir que la communication de l’Union ne fasse pas la promotion de politiques discriminatoires, comme le «port obligatoire du voile»?

Question n°E-003407/2022 du 17/10/2022

Réponse du 20 janvier 2023 du Commissaire à la Justice Didier Reynders (MR/Renew) au nom de la Commission européenne :

La campagne mentionnée par les Honorables Parlementaires a été élaborée par les participants d’un séminaire organisé dans le contexte d’un projet financé par l’UE et mené par le Conseil de l’Europe. Comme l’a indiqué la Commission dans sa réponse à la question écrite E‐005129/2021, le projet visait à promouvoir la non-discrimination et à lutter contre les discours de haine à l’égard des minorités, telles que les communautés juives et musulmanes. La décision de supprimer les visuels en question a été prise par le Conseil de l’Europe en sa qualité de coordinateur du projet. Le produit concerné n’a pas été validé par la Commission lors de la mise en œuvre du projet et n’a pas été accepté lors de l’évaluation finale. Le montant final de la subvention a été réduit en conséquence.

Les questions relatives au port de vêtements religieux, tels que le hijab, dans la sphère publique relèvent des États membres et sont soumises à leur contrôle juridictionnel. Que ce soit sur les médias sociaux ou dans tout autre type de communication, la Commission s’attache à promouvoir et à faire respecter les valeurs de l’UE et les droits fondamentaux consacrés à l’article 2 du traité sur l’Union européenne et dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Ceux-ci recouvrent notamment le pluralisme, la non‐discrimination et l’égalité.

La Commission a mis en place des mesures visant à garantir que seules les campagnes qui respectent les valeurs de l’UE reçoivent des fonds des programmes de l’Union. Chaque service veille à ce que les messages et les visuels publiés sur le site web de la Commission, sur les médias sociaux et dans tout type de communication soient soigneusement sélectionnés, soutiennent les objectifs des actions de communication et visent à obtenir les résultats escomptés.

Réponse du 20/01/2023 du Commissaire Reynders


20/06/2022

MàJ : le Conseil de l’Europe accorde une nouvelle subvention au FEMYSO, l’ONG islamiste derrière cette campagne

Nom du projet du FEMYSO : L’éducation aux médias et aux médias sociaux pour revitaliser la démocratie pluraliste

Conseil de l’Europe / Liste des subventions (PDF)


03/11/2021

MàJ : La campagne relayée dans les rues par l’association islamiste “Alliance Citoyenne”

A propos d’Alliance Citoyenne



Conseil de l’Europe


Une campagne du Conseil de l’Europe mettant en avant le voile islamique a créé la polémique sur les réseaux sociaux. En remontant le fil, « Marianne » a pu établir que deux associations européennes réputées proches de l’idéologie des Frères musulmans y ont contribué.

La campagne ne serait donc que le fruit de membres lambda de la société civile désireux de s’engager pour les droits humains ? Pas vraiment. Comme l’annonce d’ailleurs très ouvertement le site du Conseil de l’Europe, l’atelier en question a été organisé en collaboration avec « le Forum of European Muslim Youth and Student Organisations (Femyso) ». Interrogée par Marianne, Hiba Latreche, vice-présidente de Femyso, confirme avoir participé à l’organisation de l’atelier : « Une de nos militantes, une jeune femme italienne, a participé à l’animation de ce workshop. »

L’association est bien connue pour son lobbying pro-voile. « Le Femyso est la branche jeune d’une organisation réputée proche des Frères musulmans, l’Union des Organisations Islamiques en Europe (UOIE), qui représente le courant fondamentaliste de l’islam en Europe et dont l’objectif est de former une élite musulmane européenne », explique à Marianne Florence Bergeaud Blackler, anthropologue au CNRS et spécialiste des mouvements islamistes. « Les documents de l’UOIE prouvent très clairement que le Femyso est une de leurs émanations », abonde Lorenzo Vidino, professeur et directeur d’un programme sur l’extrémisme à l’Université George-Washington, expert sur les réseaux islamistes en Europe et en Amérique du Nord.

À ce titre, les jeunes occupant les plus hauts postes de Femyso sont « bien souvent les enfants des membres senior des associations fréristes européennes », précise-t-il dans son étude coécrite avec Sergio Altuna The Muslim Brotherhood’s Pan-European Structure. L’ancienne présidente du Femyso Intissar Kherigi est, elle, la fille de Rached Ghannouchi, leader du mouvement islamiste tunisien Ennahdha. Le Femyso a pourtant nié à plusieurs reprises entretenir des liens avec les Frères musulmans, jugeant qu’il s’agissait d’ « allégations calomnieuses ». Interrogée sur la création du Femyso, Hiba Latreche maintient qu’elle est à l’initiative de « jeunes musulmans européens » et assure que l’association n’entretient pas de « relations particulières » avec l’UOIE. Le Femyso « n’est lié à aucun groupe politique », se défend la vice-présidente.

[…]

Marianne


Caroline Fourest : « Le Conseil de l’Europe, mais aussi la Commission européenne travaillent avec des associations proches des Frères musulmans, créées spécifiquement pour faire du lobbying afin d’obtenir ce genre de campagne »

Un projet qui ne représente pas “la position du Conseil de l’Europe”

“Ces tweets ont été retirés et nous allons réfléchir à une meilleure présentation de ce projet”, a confirmé dans un communiqué le Conseil de l’Europe, l’organisation paneuropéenne basée à Strasbourg. Ils “faisaient partie d’un projet conjoint” du Conseil et de l’Union européenne “contre la discrimination, dont l’objectif était de sensibiliser à la nécessité de respecter la diversité et l’inclusion et de combattre tout type de discours de haine”, a encore justifié le Conseil. 

Les tweets “reflétaient les déclarations faites de manière individuelle par des participants dans l’un des ateliers du projet et ne représentent pas la position du Conseil de l’Europe ou de sa Secrétaire Générale” Marija Pejcinovic Buric, a encore assuré l’organisation.

Europe1

Sarah El Haïry, secrétaire d’État : « Cette vidéo m’a profondément choquée. Elle prône le port du voile islamique. La France a fait part de sa désapprobation, d’où le retrait de cette campagne »


02/11/2021

Mansour Ben Yahya est le Président de la Ligue des Musulmans de Suisse qui fait partie de la galaxie des Frères musulmans :

2020
Cliquez pour agrandir

GWA

Mansour Ben Yahya est-il l’un des propagandiste de cette campagne ?

Twitter
Twitter

Ses premiers abonnements sur Twitter :

Twitter

Caroline Fourest évoque Les Frères Musulmans en lien avec cette campagne :


Suppression du tweet de campagne sur le twitter officiel du Conseil de l’Europe :


Le Conseil de l’Europe est une organisation intergouvernementale qu’il ne faut pas confondre avec le Conseil de l’Union européenne ni avec le Conseil européen de l’Union Européenne. Son objectif principal est de promouvoir les droits de l’Homme, nous dirons Droits Humains, et pour ce faire, il s’est doté de la Convention européenne des droits de l’Homme et de la Cour européenne des droits de l’Homme pour la faire respecter. Les chefs d’Etat ont élargi son mandat politique en 1993 en décidant que ce Conseil serait « Le gardien de la sécurité démocratique fondée sur les droits de l’homme, la démocratie et l’état de droit ». C’est dire son importance. En résumé, c’est un peu la boussole juridique de l’Europe.

Sous le #WECAN4HRS le Conseil de l’Europe vient de lancer une campagne « The headscarf is part of me, it is part of my identity » ou en bon français : « Le foulard islamique fait partie de moi, il fait partie de mon identité ».

Le Conseil de l’Europe présente cette campagne comme un outil de lutte contre les discours haineux à l’encontre des musulmans. Des affiches vantent la beauté de la diversité et affirment que « la liberté est dans le hijab », d’autres prétendent « le hijab est mon choix », d’autres encore « qu’accepter le hijab c’est apporter la joie ».  Des kits vestimentaires présentent diverses possibilités de se vêtir mais toutes comportent un hijab, comme si lui, était dans tous les cas, obligatoire.

[…]


Les Vigilantes


Le Conseil de l’Europe met en œuvre une série de programmes visant à lutter contre la discrimination, les inégalités et l’exclusion et à renforcer l’inclusion. Ces programmes sont guidés par les normes de l’organisation visant à sauvegarder les valeurs démocratiques et les droits humains fondamentaux. 

Conseil de l’Europe

La beauté est dans la diversité, comme la liberté est dans le hijab


En Lien :

https://www.fdesouche.com/2022/06/15/pour-la-commission-europeenne-long-proche-des-freres-musulmans-femyso-joyinhijab-joue-un-role-tres-important-pour-les-institutions-europeennes-et-le-ccib-naurait-pas-de-liens-avec-le-ccif-ni-la/

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