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29/06/2022

Une plainte pour tentative de viol avait été déposée lundi contre le ministre des Solidarités Damien Abad.

Deux jours après le dépôt de plainte pour tentative de viol visant le ministre des Solidarités Damien Abad, le parquet de Paris ouvre une enquête. Une plainte pour tentative de viol avait été déposée lundi contre le député de l’Ain, qui a répliqué en annonçant une plainte pour dénonciation calomnieuse.

Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP avoir reçu lundi une plainte pour tentative de viol visant Damien Abad, révélée par Mediapart, précisant que celle-ci était « en cours d’analyse ». Selon le site d’investigation, elle a été déposée par une « élue centriste », qui accuse M. Abad d’avoir tenté de la violer lors d’une fête organisée chez lui, à Paris, au premier semestre 2010.

(…) Le Parisien


14/06/2022

Mediapart a recueilli de nouveaux témoignages mettant en cause le comportement avec les femmes du ministre des solidarités, Damien Abad, dont celui d’une élue centriste qui dénonce une tentative de viol en 2010. Le ministre n’a pas répondu à nos questions.

« Aujourd’hui je ne peux plus me taire. Si je parle, c’est pour que ça s’arrête, qu’il ne puisse pas recommencer. » Élue centriste, Laëtitia* concède que sa « culture n’est pas d’aller [s’]exprimer dans la presse » s’agissant des affaires de violences sexuelles.D’autant que cela fait « plus de dix ans » qu’elle tente « d’oublier tout ça ».Mais les témoignages dans Mediapart de deux femmes accusant le nouveau ministre des solidarités, Damien Abad, de viol en 2010 et 2011, quelques mois après la tentative de viol qu’elle dit elle-même avoir subie, l’ont emplie de « culpabilité ».

Elles sont désormais trois à accuser l’ancien président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale de viol ou de tentative de viol.

(…) Mediapart


25/05/2022

En plus des accusations de viol, Damien Abad est également cité dans une affaire de tentative de meurtre. L’affaire remonte à l’été 2020.

En pleine tourmente, le nouveau ministre des Solidarités nie toutes les accusations de viols qui le visent. Au même moment, le nom de Damien Abad apparaît également dans des écoutes policières ayant visé certains de ses amis. Une seconde affaire Abad, dans le cadre d’une tentative de meurtre.

Cette affaire relève d’un complot découvert à l’été 2020. La vie d’un salarié d’une usine de de plastiques de la vallée d’Oyonnax, dans l’Ain est alors mise à prix. On apprend ensuite qu’un commando est censé le tuer sur ordre de ses patrons, Laurent et Muriel. D’après Libération, le frère et la sœur sont alors mis sur écoute et évoquent un certain Damien Abad.

Selon le chef d’entreprise, le député va aller à la pêche aux informations pour eux auprès de la préfète de l’Ain et du procureur, le tout grâce à ses relations. Il leur conseille aussi de s’exprimer dans la presse pour apaiser la polémique à l’époque. Finalement, Muriel est bien soupçonnée d’association de malfaiteur en vue de commettre un crime. Elle porte aujourd’hui un bracelet électronique. 

De son côté, l’actuel ministre des Solidarités estime ne rien avoir à se reprocher. Il a simplement voulu “se renseigner”, dit-il, mais il n’aurait jamais envisagé interférer dans l’enquête.

RTL


L’entourage d’Emmanuel Macron reconnaît avoir eu connaissance de la plainte déposée contre le nouveau Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. 

Si Élisabeth Borne affirmait dimanche ne pas avoir eu connaissance de la teneur des accusations à l’encontre de Damien Abad, fraîchement nommé ministre, l’Élysée était au courant de la plainte classée sans suite en 2017, visant l’ancien ténor des Républicains, annonce BFM TV

L’entourage d’Emmanuel Macron a confirmé auprès du média avoir eu connaissance de cette plainte, affirmant néanmoins ne pas être informé des détails de l’affaire. 

(…) L’Indépendant


22/05/2022


21/05/22

L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d’un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viols, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.

(…) Mediapart


20/05/22

Le parlementaire, qui a démissionné jeudi de la présidence du groupe LR à l’Assemblée car il est pressenti pour intégrer le gouvernement d’Elisabeth Borne, apparaît dans des écoutes policières ciblant deux de ses amis. Ces derniers étaient surveillés dans le cadre d’une enquête judiciaire sur une affaire de barbouzerie.

L’amitié, c’est sacré, dit-on souvent. Et celui qui était président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale jusqu’à jeudi, candidat à sa réélection lors des prochaines législatives, en sait quelque chose, au point qu’il se retrouve embarrassé par des conversations qui viennent perturber un dossier judiciaire criminel. Des conversations avec un «ami», justement.

Ce membre de la commission des finances, qui s’est fait connaître par ses déclarations publiques l’ayant mené à incarner jusqu’à présent l’une des figures majeures de l’opposition de droite et dont le nom circule comme possible ministre du gouvernement Borne n’aurait-il pas tendance à se mêler de ce qui ne le regarde pas ? La question affleure dans une affaire insensée, découverte à l’été 2020 après que deux militaires de la DGSE ont été arrêtés en banlieue parisienne : ils se préparaient − selon les investigations judiciaires − à assassiner une femme à la sortie de chez elle.

(…) Libé


19/05/22

À l’aube du remaniement, le patron de LR s’est fendu d’un communiqué pour clarifier la situation, après plusieurs jours de tergiversations de l’élu de l’Ain.

Le couperet lui pendait au nez. Il a fini par tomber. «J’ai signifié (à Damien Abad) qu’on ne pouvait pas attendre le bon vouloir de Monsieur Macron de le prendre ou de ne pas le prendre au gouvernement et qu’il devait dès maintenant quitter ses fonctions de président du groupe (LR à l’Assemblée nationale)», a tranché Christian Jacob, le patron des Républicains, dans un communiqué diffusé jeudi en début d’après-midi. Selon nos informations, le premier vice-président du groupe LR au Palais Bourbon, Olivier Marleix, devrait assurer l’intérim jusqu’au scrutin des 12 et 19 juin prochains.

La tonalité du message du chef de la droite confirme ce qu’il avait laissé entendre il y a quelques jours, alors que les rumeurs d’une arrivée de Damien Abad dans le camp macroniste se faisaient de plus en plus insistantes. «Ses tergiversations sont perçues comme un aveu, et a minima une envie de rejoindre la majorité», indique-t-on à la présidence des Républicains.

Il prévoit de déposer son dossier de candidatures aux législatives vendredi

Et pour cause, dans son message, Christian Jacob rappelle aussi ce qui s’est dit lors de la dernière réunion du groupe LR mardi, durant laquelle le patron sortant des députés a été vivement attaqué par plusieurs parlementaires qui le pressaient de réagir. «Les députés ont unanimement demandé au président du groupe Damien Abad de clarifier sa position sur son engagement au sein des Républicains. Je lui ai demandé ce matin de sortir de l’ambiguïté. Il m’a réclamé un délai supplémentaire pour attendre la composition du gouvernement», explique le président LR pour mieux souligner l’impossibilité pour son mouvement de rester pendu à l’agenda du président de la République sans réagir, à l’aube d’un remaniement attendu, et en pleine campagne des élections législatives.

Le Figaro

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