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04/06/2022

Suite à une montée des incivilités et des actes de violence, souvent liés à des trafics de stupéfiants, ces derniers temps, Pierre Mathonier, le maire (PS) d’Aurillac, a dévoilé, ce jeudi 2 juin, une série de mesures visant à ramener la tranquillité dans les rues du centre-ville.

(…) Le mercredi 27 avril en fin d’après-midi, des pierres avaient volé en centre-ville, à l’angle des rues Duclaux et de la Bride, obligeant les passants à se réfugier dans les magasins. Le sujet est sensible et si la municipalité aurillacoise n’a « aucune intention de fuir ses responsabilités », elle veut répondre à cette question sereinement, « sans céder à la vox populi ».

(…) Concernant la vidéoprotection, justement, la municipalité n’envisage pas forcément d’étoffer son réseau (vingt-neuf actuellement sans compter celles des parkings fermés), mais d’en déplacer certaines dans les secteurs du centre-ville identifiés comme sensibles.

(…) Pour l’élu, il faut les combiner à « du contact humain, à de l’éducation et à de la prévention ». D’où la réactivation prochaine de la charte de la vie nocturne, mise en place en 2012, qui doit concilier l’amusement, la fête et la bonne ambiance avec le respect et la tranquillité de ceux qui travaillent et de ceux qui dorment, afin d’éviter les problèmes d’alcool et de nuisances.

La Montagne


20/05/2022

Tabassée dans son commerce en décembre 2015, elle vit avec ce souvenir douloureux et alerte sur « une insécurité grandissante et pesante dans le centre-ville ». La gérante Du Pareil au Même attend une réponse « adaptée » des autorités.

« L’insécurité, ce n’est plus un sentiment »

Elle ne voulait pas témoigner. De peur de raviver de sombres souvenirs qui encombrent, six ans après, encore ses pensées. Margaux Moissinac, alors vendeuse d’IKKS Junior dans la rue Émile-Duclaux, avait déposé plainte pour un vol à l’étalage dans sa boutique. Une jeune femme, impliquée dans cette affaire, a été condamnée à une peine d’emprisonnement en comparution immédiate. « Pour se venger, ils sont revenus à plusieurs au magasin pour me taper dessus. » Un enfer et une date qu’elle n’oublie pas. Le 17 décembre 2015.

(…) Molestée, jetée au sol, traînée par les cheveux, la jeune commerçante âgée de 23 ans reçoit des coups de pied au visage et sur tout le corps. L’agression se solde par une incapacité totale de travail de 21 jours. « Ma femme m’a appelé en pleurs. Elle était dans un état de détresse absolue. Je ne voulais pas revivre ce traumatisme après la tentative de vol de la semaine dernière », explique son mari, Jérôme Moissinac, qui a poussé son épouse à parler « pour dénoncer la problématique de l’insécurité grandissante et pesante dans le centre-ville ».

« J’ai été très touché mercredi dernier. J’ai retrouvé ma compagne dans un état de stress. On a été victime d’un vol en 2019, d’une dégradation sur la vitrine l’année suivante… Depuis ces trois dernières années, les actes se multiplient. On ne peut pas s’accommoder de cette insécurité. »

Jérôme Moissinac

Jérôme Moissinac espère « une augmentation de la fréquence des patrouilles de police à pied » et sollicitera une entrevue avec le maire Pierre Mathonier et le député Vincent Descœur « pour parler d’un renfort d’effectif à la police nationale ou revoir les attributions de la police municipale. Il faut que ce climat change, c’est ce climat lourd qui nous a amenés à pousser ce cri d’alerte ».

« Elle sera comment notre ville dans 5 ans ? Comment ? »

(…) La Montagne

(Merci à BB)

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