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Castaner ferme la porte à Zineb El Rhazoui, qui ne sera pas investie par la majorité pour les législatives : “À aucun moment sa candidature n’a été envisagée” (MàJ)

9/05/22


7/05/22

Ce devait être une renaissance, le ripolinage du parti présidentiel sent plutôt le soufre. La République en Marche (LREM) est agitée par la poussée des figures médiatiques sans parti du Printemps républicain. Si le président du mouvement, Amine El Khatmi, se voyait déjà investi dans la 10e circonscription du Val-d’Oise, ses ambitions parlementaires ont été douchées par l’Élysée. Rachel Khan espère un poste au sein du gouvernement, tandis que le «forcing» de Manuel Valls lui aura permis de chiper l’investiture pour la 5e circonscription des Français de l’étranger au député LREM sortant, Stéphane Vojetta.

Même sort pour le député sortant de la 9e circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest), M’jid Elguerrab, qui fait partie de la majorité présidentielle ainsi que l’ensemble des postulants à l’investiture LREM. Ils auront tous la mauvaise surprise d’apprendre sur les réseaux sociaux la probable investiture de la Franco-marocaine Zineb El Rhazoui, proche du Printemps républicain ayant même flirté avec les identitaires de l’extrême-droite. Immédiatement se déclenche une mobilisation chez chacun des candidats malgré la stupeur. Les protestations sont adressées à la direction de LREM devenu Renaissance, mais aussi au couple présidentiel.

Yabiladi


5/05/22


2/05/22

Depuis quelques semaines, les oreilles d’Aurélien Taché, député dans la 10e circonscription du Val-d’Oise, doivent siffler. Battre cet ex-frondeur de la République en Marche, aujourd’hui membre du groupe Écologie démocratie solidarité, est devenu un objectif de la macronie. Dans un premier temps, l’ancien conseiller municipal d’Avignon et président du Printemps Républicain Amine El Khatmi était pressenti pour affronter, aux élections législatives, cet ancien socialiste membre de plusieurs cabinets ministériels sous Hollande. D’autant que les deux hommes nourissent des positions antagonistes, notamment sur la laïcité.

Le mouvement présidentiel a finalement jeté son dévolu sur l’offre de service du préfet Alain Régnier, ancien conseiller de Dominique de Villepin à Matignon. En attendant l’investiture, celui qui est actuellement délégué interministériel à l’accueil et l’intégration des réfugiés pour le gouvernement est déjà en campagne dans le Val-d’Oise où il multiplie les rencontres avec les élus. À 62 ans, Alain Régnier espère bien finir sa carrière professionnelle comme député LREM. Et il a quelques atouts dans son sac. Avec son profil social, proche des milieux catholiques de gauche, Alain Régnier veut confronter son expérience aux arguments d’un Aurélien Taché connu pour ses critiques virulentes à l’égard de la politique migratoire qu’il juge plus répressive qu’intégratrice.

Marianne

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