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Trafiquants de drogue tués par un policier sur le Pont-Neuf à Paris : marche blanche en hommage à Boubacar et Fadigui (MàJ)

04/05/22

02/05/22

 Paris, entre 800 et 1000 fonctionnaires, selon une source policière, se sont rassemblés sur la place Saint-Michel, située à quelques centaines de mètres de l’ancien Palais de justice et du Pont-Neuf, où le policier a ouvert le feu. «Ça aurait pu finir ainsi, légitime défense pour notre collègue», pouvait-on lire sur des pancartes, avec la photo d’un corps dans une morgue ou celle d’un cercueil recouvert d’un drapeau bleu-blanc-rouge.

«On ne peut pas traiter un policier comme un délinquant»

«S’il n’avait pas tiré, il aurait pu être tué. Il a sauvé ses collègues et voilà comment il est remercié», a dit Yvan Assioma, secrétaire national pour l’Ile-de-France du syndicat Alliance, à l’initiative de l’appel à manifester auquel se sont joints Synergie et l’Unsa-Police. «On ne peut pas traiter un policier comme un délinquant», a ajouté Olivier Varlet, secrétaire général de l’Unsa.

«Nous demandons une juridiction spécialisée pour qu’il y ait un positionnement commun des magistrats sur l’usage des armes». «On ne demande pas un permis de tuer. Tirer ce n’est pas anodin, cela a un impact psychologique énorme», a expliqué Amandine, une policière des Hauts-de-Seine. «Il y a un refus d’obtempérer toutes les trente minutes. Qu’est ce qui est acceptable ? Se laisser rouler dessus ?»

Le Figaro


Plusieurs rassemblements sont organisés ce lundi devant des commissariats et tribunaux d’une quarantaine de villes en France. Trois syndicats de police protestent contre la mise en examen pour “homicide volontaire” du policier accusé d’avoir tué deux hommes sur le Pont-Neuf, à Paris.

À l’appel de plusieurs syndicats policiers, des rassemblements sont organisés ce lundi dans une quarantaine de villes pour protester contre la mise en examen pour “homicide volontaire” du policier accusé d’avoir tué deux hommes lors d’un contrôle de police sur le Pont-Neuf, le 24 avril dernier. Le plus gros rassemblement devrait se tenir à Paris à midi, sur la place Saint-Michel, qui se trouve à quelques centaines de mètres du Pont-Neuf.

De Lille à Marseille en passant par Strasbourg, le syndicat de gardiens de la paix Alliance, à l’origine de ces rassemblements, dénonce une “décision inadmissible”. Il proteste contre la décision des juges qui retiennent la qualification d’“homicide volontaire”, passible de 30 ans de prison à l’encontre de ce policier de 24 ans, placé sous contrôle judiciaire. Pour Alliance, cette décision de mettre en examen le policier vient “remettre en cause notre institution et nos policiers“. Les syndicats d’officiers Synergie et Unsa-Police se sont joints à l’appel à manifester. 

(…) France Bleu


28/04/22

“Nous ne comprenons pas cette décision, pour nous, elle est inadmissible”, a réagi Stanislas Gaudon, délégué général du syndicat de police Alliance, sur franceinfo le 27 avril 2022, après la mise en examen notamment pour “homicide volontaire” du policier soupçonné d’avoir tué par balle deux hommes dimanche soir sur le Pont-Neuf à Paris, après un refus d’obtempérer. Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir foncé sur les agents de police avec leur voiture.

“Ce policier est passible des assises et de 30 ans de réclusion criminelle alors qu’il a fait feu pour protéger son intégrité physique et celle de ses collègues sur le terrain”, a-t-il précisé. Alliance demande à ce que la loi relative à la sécurité publique, qui encadre les cas de légitime défense, “soit appliquée”. Le 4e cas de figure détaillé dans ce texte “autorise l’usage de l’arme quand on ne peut pas faire autrement pour immobiliser un véhicule susceptible de porter atteinte à des policiers ou à autrui”, précise le syndicaliste.

Un rassemblement le 2 mai

Selon lui, il est important de laisser l’enquête “faire la lumière sur les circonstances” de ce qu’il s’est passé dimanche soir à Paris. “Nous faisons face à un refus d’obtempérer toutes les 20 à 30 minutes”, a-t-il assuré pour rappeler un contexte qu’il juge difficile pour les policiers. Le syndicat appelle à un rassemblement le lundi 2 mai devant le tribunal de Paris. Une manifestation pour défendre “la légitime défense et la présomption de légitime défense des policiers” est-il précisé dans un communiqué. Une mesure défendue avec vigueur par le syndicat et portée lors de la dernière campagne présidentielle par Marine Le Pen et Eric Zemmour.

France Tv Info


25/04/22

Les deux individus décédés sont connus de la police pour plusieurs infractions liées aux stupéfiants, a appris CNEWS. Le passager mort était également connu pour vol et proxénétisme aggravé.

(…) Cnews


Les deux personnes décédées sont deux hommes, le conducteur et le passager avant du véhicule, âgés de 25 et 31 ans, précise le parquet de Paris. Ils étaient “défavorablement” connus des services de police, a appris France Télévisions auprès d’une source proche de l’enquête. La personne blessée est un homme de 42 ans, passager arrière du véhicule, ajoute le parquet. 

“Une dizaine de cartouches”

Vers 23h45, un équipage de cinq policiers a voulu contrôler un véhicule qu’il estimait “suspect”, a expliqué une source policière à franceinfo. Celui-ci était garé à contresens sur le quai des Orfèvres, sur l’île de la Cité, dans le 1er arrondissement parisien. Les fonctionnaires se sont placés de part et d’autre de la Volkswagen Polo gris foncé, mais “le véhicule a démarré puis a foncé vers un des fonctionnaires, qui s’est écarté pour l’éviter”, assure cette source.

L’un des policiers a alors ouvert le feu sur le véhicule, qui se dirigeait en direction du Pont-Neuf et sur le quai du Louvre, autre rive de la Seine. Selon les premiers éléments de l’enquête, il a utilisé “une dizaine de cartouches”. Ces tirs ont stoppé la voiture.

(..) France TV



24/04/22

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