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24/08/2022

La CGT a levé la suspension du mandat de Benjamin Amar, porte-parole de l’organisation syndicale dans le Val-de-Marne. Mis à l’écart à la suite d’une accusation de viol, il vient d’être réintégré au sein du syndicat. La justice a décidé de ne pas donner suite à cette plainte, a annoncé la centrale syndicale mardi dans un communiqué.

« La Commission exécutive confédérale (CEC) de la CGT, réunie ce jour, a pris connaissance de la décision de justice concernant un de ses dirigeants nationaux de ne pas donner suite à la plainte dont il faisait l’objet », selon le communiqué. « Conformément à sa déclaration du 22 février 2022, la CEC vient de décider de lever la suspension de son mandat, qui le frappait depuis le dépôt de plainte ». Cet organe de la CGT, la CEC est chargée d’assurer « la direction de la CGT et la conduite de l’action confédérale ».

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Le Parisien


28/02/2022

Benjamin Amar, porte-parole du syndicat, a été suspendu de tous ses mandats nationaux après le dépôt de plainte d’une militante à son encontre. Ce lundi, les réunions de crise se sont enchaînées dans le Val-de-Marne où il est implanté. Il conteste «les accusations infâmantes» dont il fait l’objet. Mais au sein du syndicat, l’enseignant de formation divise.

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« On savait tous que cette affaire allait sortir un jour ou l’autre, la question était juste quand »

En sollicitant plusieurs syndiqués, d’autres descriptions surgissent. « Cet homme a un problème : sa braguette, lâche Marie (les prénoms ont été modifiés à la demande des personnes), une militante val-de-marnaise, témoin des « dragues très lourdes » de son camarade. « On savait tous que cette affaire allait sortir un jour ou l’autre, la question était juste quand », ajoute-t-elle, avant de prévenir : « On n’est ni juge, ni flic. C’est du pénal et c’est à la justice de trancher. »

Nathalie, une autre militante, va plus loin : « On sait qu’il a toujours été insistant et borderline avec les femmes. J’en ai fait les frais moi-même. Mais j’ai su dire stop quand ça allait trop loin. Ce qui n’a pas pu être le cas pour d’autres femmes, parfois en situation de vulnérabilité. Benjamin avait réussi à les sortir de cette mauvaise passe. Ensuite, elles lui devaient tout. »

Le Parisien


22/02/2022

La CGT a fait état mardi d’une plainte pour « viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie » visant un membre de sa commission exécutive confédérale, en précisant que ce dernier avait été suspendu de ses mandats nationaux, mais sans donner de détails sur les faits ou l’identité de la personne en cause.

La commission exécutive confédérale (CEC) – la direction nationale qui réunit 60 personnes – « a pris connaissance ce jour qu’une plainte pour viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie avait été déposée à l’encontre d’un de ses membres », indique la centrale de Montreuil dans un communiqué.

La commission exécutive « a décidé de suspendre ce dirigeant de la totalité de ses mandats nationaux le temps qu’une décision de justice soit rendue ». Elle réaffirme que les valeurs de la CGT sont « incompatibles avec toute forme de violence sexiste et/ou sexuelle », poursuit le syndicat.

Le Parisien


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