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Marseille : depuis plusieurs mois, des étudiants en médecine sont rackettés et agressés au couteau à la sortie de leur campus. “Des jeunes sont là juste pour nous cracher dessus” (MàJ)

31/03/2022

Le quartier de la Timone à Marseille est devenu un lieu craint par des étudiants de la cité phocéenne, victimes régulières d’agressions et de vols.

Depuis quelques jours, des patrouilles de police plus fréquentes auraient permis dquelques interpellations. Malgré tout, d’autres agressions se sont produites. C’est notamment le cas de plusieurs étudiants en médecine, agressés et rackettés à quelques mètres de leur faculté.

Une situation qui instaure un climat d’insécurité. «C’est un peu stressant, parce qu’on se dit qu’on n’est pas à l’abri, ça touche aussi nos amis», témoigne Aglaé, étudiante dans l’établissement situé dans le quartier de la Timone.

Pour lutter face à ces agressions à répétition, quelques étudiants ont créé un groupe sur Facebook, «Actu Timone» et comptant près de 3.000 membres, afin de prévenir de potentielles agressions et d’alerter sur la présence d’individus suspects aux alentours de l’établissement de médecine.

CNews


25/03/2022

Entre vols et violence gratuite, le secteur de la Timone est devenu la bête noire des étudiants marseillais. Ces derniers jours, des patrouilles de police plus fréquentes auraient abouti à quelques interpellations. Malgré tout, d’autres agressions se sont produites.

“C’était au bout de la rue Sainte-Cécile. Il était 20h30. Je sortais de la bibliothèque, je venais de finir de travailler quand j’ai été abordé par trois jeunes avec un couteau”, témoigne Victor, d’une voix grave et affirmée, à la sortie du campus de la Timone.

“Quand ils ont commencé à m’appeler de loin, j’ai directement compris ce qui se passait car cela est déjà arrivé à des amis à moi de se faire racketter. J’ai pris la fuite mais ils m’ont suivi sur 150 mètres”, 

(…)

Deux semaines plus tôt, une jeune fille de sa promotion en médecine s’est pris deux coups de couteau dans le ventre.

Ethan, lui, regrette son impuissance : “ce sont des actes auxquels on ne peut pas forcément réagir. Ils sont souvent très rapides et violents ; soit un vol, soit de la violence gratuite. Il y a des jeunes qui tournent en trottinette qui sont là, juste pour nous cracher dessus.”

(…)

Cette insécurité est grandissante depuis des années, selon Sophie Panagias. La co-directrice de Sud Provence, une prépa de médecine, a eu vent de ces “vols à l’arracher” et autres délits.

Il y a une petite bande qui traine ici depuis 15 jours à trois semaines. La police est venue et a fait des arrestations donc là, ça s’est calmé. Mais la dernière fois, une personne s’est introduite dans nos locaux, derrière un étudiant qui ne l’avait pas vu, pour voler un portable sur le bureau et repartir tranquillement”, lance-t-elle.  

Si bien qu’ils sont obligés de fermer la prépa à 20h par mesure de sécurité. “Pour nous, c’est une énorme préoccupation. Ils doivent être rentrés chez eux avant la nuit”, poursuit-t-elle.  

France 3


24/02/2022

INFO FRANCE BLEU PROVENCE – Depuis plusieurs semaines, à Marseille, les étudiants en médecine sont victimes de multiples agressions de la part de jeunes à trottinette, près de l’hôpital de la Conception. La police aurait interpellé des suspects.

Depuis au moins trois semaines, les jeunes ont subi une recrudescence d’agressions en tout genre dans une rue de Marseille bien connue des étudiants en médecine, la rue Sainte-Cécile, là où ils révisent leur première année. Selon les informations de France Bleu Provence, un dispositif de police a été renforcé et il doit permettre au quartier de retrouver sa sérénité.

C’est une mamie, inquiète pour ses deux petits-enfants, qui nous a alertés. Il y a une semaine, trois étudiants en kiné ont été molestés et rackettés. À chaque fois, trois gamins sur une trottinette électrique sortent les couteaux et, sous la menace, rapinent bijoux, ordinateurs et téléphones.

La rue Sainte-Cécile, près de l’hôpital de la Conception, est la rue des “écuries” comme on nomme les classes préparatoires en médecine, où les étudiants en première année bûchent jusqu’à 23 heures. Souvent, ils sortent fumer, se détendre dans la rue et c’est là qu’ils sont agressés. Des proies faciles, à tel point que le doyen de la faculté de médecine a alerté la police. […]

Il s’agirait de gamins âgés de 13 à 16 ans

France Bleu

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