Fdesouche

Ophélie Meunier (Zone Interdite) menacée et placée sous protection policière (MàJ: quasiment aucune rédaction n’a condamné et exprimé sa solidarité)

01/02/2022

Le silence des rédactions est assourdissant. Après les menaces de mort contre Ophélie Meunier ou contre certains intervenants dans le reportage sur l’Islamisme Radical à Roubaix, beaucoup s’étonne de voir très peu de journalistes monter au créneau. A cette heure seulement quatre sociétés de journalistes ont exprimé leur solidarité. Il s’agit des sociétés des journalistes (SDJ) du journal télévisé de M6, de la radio RTL, de BFM TV et la société des rédacteurs de CNews.

A noter que sur ces 4 rédactions, deux font parties du Groupe M6 qui a diffusé le reportage (M6 et RTL) et seules les SDJ de BFM et CNews sont extérieures.

[…]

jeanmarcmorandini.com


31/01/22

FIGAROVOX/TRIBUNE – Menacée de mort, la journaliste de M6, Ophélie Meunier, a été placée sous protection policière après la diffusion de l’enquête de «Zone interdite» sur l’islam radical. Céline Pina déplore un État faible qui ne parvient pas à lutter contre le séparatisme.

(…) Ce qui arrive à Ophélie Meunier n’est pas différent de ce qui arrive à Mila, il s’agit ici d’imposer des règles liées à la charia en utilisant la violence politique et en profitant de la faiblesse du pouvoir. L’accusation d’islamophobie devient la nouvelle arme de la censure. Dans les deux cas la menace est concrète : il y a de fortes chances qu’elle suscite des passages à l’acte et l’État, insuffisamment capable d’imposer l’ordre public, n’a pour seul recours que de protéger, quand il en les moyens, la personne menacée. La menace islamiste est effective : ceux qui refusent de se taire en payent immédiatement le prix dans leur vie quotidienne et vivent avec l’épée de Damoclès de l’exécution au-dessus de leur tête. L’islamisme est l’idéologie qui unit en son sein le canal terroriste et le canal politique et les met au service des mêmes objectifs : la réislamisation des personnes d’origine arabo-musulmane et la transformation de l’Europe en terre d’Islam.

(…) Ces pratiques ne sont ignorées de personne mais le monde politique continue à fermer les yeux. Résultat : dénoncer l’emprise islamiste c’est se mettre véritablement en danger, tandis qu’entretenir des liens avec les représentants des différentes sectes de l’islam politique permet dans certaines villes et circonscriptions, de prendre le pouvoir. Le courage met donc en danger tandis que le clientélisme paye. On ne peut donc que souhaiter que le pouvoir politique arrête le « et en même temps » délétère, dénonçant l’islamisme d’un côté mais pactisant avec lui à travers ses liens avec les frères musulmans dans le cadre de l’AMIF et de son projet d’institut de formation des imams, sa réflexion autour de la taxe halal, comme son aveuglement sur la prise en charge des constructions de mosquées par les villes via les baux emphytéotiques, un des principaux outils du clientélisme islamiste et de l’extension de son influence. Tant que la lutte contre le séparatisme ne s’attaquera pas à la politique d’influence de l’islam identitaire, journalistes, professeurs, policiers, lanceurs d’alerte seront des cibles politiques.

Le Figaro






29/01/22

[…]

Depuis la diffusion du reportage, le juriste Amine Elbahi, qui apparaît dans plusieurs séquences aurait reçu des menaces de mort«Mon numéro de téléphone a circulé sur les réseaux sociaux, plusieurs appels au meurtre ont été diffusés. On me menace de décapitation, d’égorgement, de s’en prendre à moi parce que j’ai tenu un discours de vérité à visage découvert et en particulier sur l’inaction du maire de ma commune», a raconté l’énarque sur BFMTV. Mais il semblerait que ce ne soit pas le seul. En effet, à en croire Nicolas de Tavernost, Ophélie Meunier, la présentatrice de «Zone interdite», a été la cible de messages menaçants nécessitant son placement sous protection.

Vendredi 28 janvier, le président du directoire du groupe M6 était entendu par la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias. Interrogé sur son ingérence de la ligne éditoriale de ses chaînes, il s’est défendu en évoquant ledit numéro du magazine d’information. «Pour faire mon métier, je suis obligé de juger d’un certain nombre de critères. Je vais vous donner un exemple extrêmement précis: nous avons fait une émission “Zone interdite” qui a eu pas mal de répercussions. Nous avons discuté de cette émission. Si vous appelez cela de l’ingérence M. Assouline [le rapporteur de la commission d’enquête, NDR], j’ai été ingérant sur cette émission. J’ai demandé si nous avions les garanties, si c’était une émission “extrémiste”, j’ai demandé si la présentatrice qui est menacée, était protégée, j’ai demandé si les témoins qui parlaient étaient bien floutés etc…», a-t-il déclaré avant d’ajouter: «J’ai fait le métier que j’estime devoir faire sur une émission dont in fine la décision m’est revenue. Je revendique d’avoir autorisé cette émission. Mais parce qu’on me l’a demandé. On aurait pu prendre la décision contraire. J’estime que c’est mon devoir de responsabilité: si vous appelez cela de l’ingérence, moi j’appelle cela l’exercice de mon métier».

Le Figaro

Fdesouche sur les réseaux sociaux