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Éric Ciotti s’engageait à ne jamais accepter le soutien de Jean-Christophe Lagarde : il le considère désormais comme un allié (MàJ)

25/01/2022


24/01/2022 (tweet du 27 novembre 2021)


23/01/22

22/01/22

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Deux formations de centre-droit, l’UDI et Les Centristes, vont soutenir Valérie Pécresse comme candidate à l’élection présidentielle, samedi à l’occasion de conseils nationaux. Il s’agit pour Valérie Pécresse de démontrer sa capacité à rassembler au-delà de son parti, caressant l’espoir d’une dynamique similaire à celle de Nicolas Sarkozy en 2007, quand celui-ci avait réuni du centre-gauche à la droite de la droite.

Ils auraient pu faire congrès commun, cela nous aurait éviter de courir toute la journée“, raille un soutien de Valérie Pécresse . Samedi sera en effet une journée marathon pour la candidate Les Républicains (LR) à l’élection présidentielle. Elle sera investie, le matin dans le 7e arrondissement de Paris, au conseil national des Centristes, la formation d’Hervé Morin, avant de se rendre à Vincennes (Val-de-Marne) où le conseil national de l’UDI, présidée par Jean-Christophe Lagarde, doit l’adouber à son tour.

Vendredi, la candidate s’est ainsi rendue au Puy-en-Velay (Haute-Loire) sur les terres de l’ancien patron de LR, Laurent Wauquiez, afin de dépasser les solides et anciennes inimitiés qui les lient. Devant une nuée de caméras, elle a promis un “rôle pilier” dans sa campagne au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, jusqu’alors discret dans la campagne présidentielle.

Samedi, l’unité se poursuivra avec, cette fois, le ralliement de centristes qui avaient hésité, en 2017, entre François Fillon et Emmanuel Macron. Dans Le Figaro, Jean-Christophe Lagarde, le patron de l’UDI, a d’ores et déjà expliqué vouloir incarner la “jambe modérée” de la candidate face à la ligne droitière de son lieutenant Eric Ciotti.

Beaucoup d’électeurs centristes ont voté Macron en 2017. Il s’agit de leur envoyer un signal et de montrer que toute la famille centriste, représentée dans ces deux partis, fait bloc derrière Valérie Pécresse“, décrypte un cadre de l’UDI. “C’est toute la difficulté de cette présidentielle, complète Hervé Marseille, le président UDI du groupe centriste au Sénat. Il faut à la fois assurer une ligne régalienne ferme pour satisfaire les électeurs les plus à droite sans se départir des valeurs sociales et décentralisatrices portées par les centristes. L’objectif est double : éviter de laisser trop d’espace à Marine Le Pen à droite et à Emmanuel Macron au centre.”  […]

Le JDD

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