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16/01/2022

Facebook


(…) L’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) souligne, de son côté, qu’il n’a « pas de lien d’autorité avec les imams non rattachés aux mosquées subventionnées » et que « le retrait d’un titre de séjour de qui que ce soit est une affaire strictement privée sur laquelle notre institution n’a aucun commentaire à apporter ».

(…) Dans le même temps, à l’époque, il ajoutait que les voyages et les participations de l’imam dans un cadre interconvictionnel semblent témoigner de la bonne foi de ses excuses et de son implication depuis des années « dans le sens d’un discours ouvert sur l’altérité et le vivre-ensemble ».

De son côté, le Conseil d’administration de la Ligue d’entraide islamique (LEI), qui gère la mosquée Al Khalil, a appelé Sammy Mahdi, à revenir sur sa décision. Il rappelle que l’imam réside en Belgique depuis 40 ans, dans le respect des lois et des règles du pays d’accueil. « Il n’a jamais été condamné pour quelque délit que ce soit et a toujours officié dans le strict respect de ses prérogatives ainsi qu’en tant que président de la Ligue des imams de Belgique », fait-on savoir.

Une pétition pour « exiger des réponses »

La révélation de cette décision a créé l’émoi parmi les musulmans de Belgique. Une pétition, justifiée par ses initiateurs « par le fait qu’à travers cette décision d’expulsion, c’est l’ensemble des fidèles musulmans qui sont placés dans une posture de “potentielle menace à la sécurité nationale” », a déjà récolté plus de 4 000 signatures.

« Si des propos haineux ont été tenus par lui, pourquoi n’a-t-il pas fait l’objet de poursuites judiciaires pour incitation à la haine, comme le prévoit le droit belge pour tous les citoyen.ne.s ? Si ces propos datent d’il y’a 10 ans, pourquoi est-ce aujourd’hui seulement qu’il devient un danger ? » Autant de questions qui appelent les autorités à des réponses claires.

Saphir News


15/01/2022

D’après un communiqué envoyé par les services de Sammy Mahdi, ce prédicateur « était contesté depuis un certain temps. En 2009, il avait encore appelé à brûler des Juifs », selon ce communiqué. La vidéo avait refait surface en 2019. M. Toujgani s’était excusé pour ces propos, évoquant « un dérapage » lié à « la guerre » menée par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Cette nouvelle n’a pas manqué de faire réagir les politiques, en premier Ahmed El Khannouss, conseiller communal à Molenbeek (CDH). Sur sa page Facebook, il a pris la défense de l’imam, dénonçant une « décision totalement injustifiée ». Il s’en est ensuite directement pris au secrétaire d’Etat Sammy Mahdi, « qui participe à une course folle pour concurrencer la droite extrême et l’extrême droite en Flandre, prend des décisions hallucinantes et celle-ci en particulier basée sur des informations contradictoires qui proviendraient de la Sûreté de l’Etat ». Il a encore ajouté : « On lui reproche des propos tenus il y a 10 ans ! Propos où il utilisa des termes crus. Il dénonça l’agression sioniste contre Gaza (agression qui fit des centaines de morts). »

Des propos qui ont immédiatement fait polémique dans le monde politique. Le président du MR Georges-Louis Bouchez estime qu’il s’agit d’une « banalisation de l’antisémitisme profondément ignoble et inacceptable » et demande au CDH d’intervenir. […] [CDG=Centre démocrate humaniste, parti belge]

Le Soir


13/01/2022

Le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, a retiré le permis de séjour de Mohamed Toujgani, imam principal de la mosquée Al Khalil à Molenbeek, la plus grande de notre pays, en octobre dernier, a annoncé jeudi le site de VRT NWS.

Le secrétaire d’Etat a pris cette décision sur la base des informations provenant des services de sécurité «en raison de signes d’un grave danger pour la sécurité nationale», a-t-il expliqué dans un communiqué. Un ordre de quitter le pays a été signifié à l’imam et celui-ci a été informé qu’il lui était interdit d’entrer dans le pays pendant dix ans. D’après le cabinet de M. Mahdi, le délai d’appel normal a expiré, ce que conteste l’avocat de Toujgani. Selon la VRT, l’homme aurait déjà quitté le territoire.

En tant qu’imam de la grande mosquée Al-Khalil, il était particulièrement influent dans la communauté islamique de Bruxelles. Il vivait dans en Belgique depuis 1982 et avait la nationalité marocaine, a précisé M. Mahdi.

«Par le passé, nous avons donné trop de marge de manœuvre aux prédicateurs radicaux. Cet homme était probablement le prédicateur le plus influent de Belgique. Avec cette décision, nous faisons la différence et donnons un signal clair: nous ne tolérerons pas ceux qui divisent et menacent notre sécurité nationale», a-t-il ajouté.

L’imam fait l’objet de controverses depuis un certain temps déjà. Malgré le fait qu’il ait habité plusieurs années en Belgique, il ne maitrisait ni le néerlandais ni le français. En outre, une vidéo remontant à 2009 a fait surface dix ans plus tard. Il y appelait à brûler les «sionistes oppresseurs».

lameuse.sudinfo.be

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