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Finkielkraut : « Voir la France disparaitre peut me faire pleurer » (MàJ : « Le mot d’ordre du nouveau féminisme et du nouvel antiracisme, c’est “Mâle blanc dégage !”»)

Ce qui caractérise notre époque est une immense fatuité. Le woke est l’éveillé, celui qui sait tout, qui est éveillé à toutes les injustices, à toutes les discriminations et qui peut regarder le passé de haut car il n’a rien à en apprendre. Aujourd’hui, il est un blanc-bec insupportable.

A 6’40.

Le combat des féministes est l’avortement le plus tard possible, jusqu’à 8 mois, il y a un moment il faudra quand même dire qu’on broie un être. Comme liberté, le broyage d’un être. Il faut quand même que ça s’arrête.

A 19’40.

Le mot d’ordre du nouveau féminisme et du nouvel antiracisme, c’est “Mâle blanc dégage !”

A 21’00.

Il y a un passage magnifique dans le livre de Claude Habib, “La question trans”. On demande aux étudiants “Vous souhaitez qu’on vous désigne par quels pronoms? ” Chacun choisit. (…) Et il y en a eu un qui a cette réponse géniale : “Its Majesty” (Sa Majesté).
(…)
La différence sexuelle est déjà la finitude, on n’est pas tout l’humain. Et bien, maintenant, non (grâce au wokisme, on choisit ce qu’on est). Au bout du bout de l’émancipation, on peut choisir un jour ceci, un jour cela, donc la vérité (des pronoms) est “Its Majesty“.

A 24’00.

Je vais citer un homme qu’on n’a vraiment pas le droit de citer aujourd’hui, Renaud Camus, qui dit dans un tweet : “Par rapport à la presse muselante, la presse muselée, c’était le bon temps.” Nous sommes entrés dans l’ère de la presse muselante.

A 34’35.

Au nom de l’humour (de gauche), on peut me ch… dessus en toute impunité.

A 58’00.

Les Contrariantes du Point

Extraits :

Il y a l’idée que toute affirmation d’une identité nationale risque de relever de la discrimination et du racisme.” Pour Alain Finkielkraut la France “risque de se perdre” dans une “autocritique forcenée“.

La France, c’est un héritage de gloire et de regrets mais c’est aussi un consentement à vivre ensemble, un plébiscite de tous les jours.” Alain Finkielkraut cite Ernest Renan et constate que ce “plébiscite n’existe plus“.

La France est en train de devenir une petite nation (…) une nation dont l’existence peut être remise en question et qui le sait (…) il y a un désaveu de la France par elle-même“, constate Alain Finkielkraut.

L’égalitarisme a tué l’école“, considère Alain Finkielkraut : “On va supprimer les matières discriminantes, la première c’est la culture générale (…) la France se chasse d’elle-même pour devenir plus accueillante et cela m’inquiète énormément.

Voir la France disparaitre peut me faire pleurer“, confie Alain Finkielkraut.


Complet :

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