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24/05/2023


08/09/2021


07/09/2021

Habile dans la manipulation médiatique, Utopia 56 n’hésite pas à instrumentaliser les migrants pour servir des objectifs politiques radicaux aux frontières et sur l’immigration. Une note des services de renseignement territoriaux souligne la dérive de l’association vers les milieux de l’ultragauche et ses rapports ambigus avec les passeurs.

Exemple d’action par Utopia 56 :

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Selon une source interne, qui dénonce auprès de Valeurs actuelles les manipulations de l’association, résolue à imposer sa politique migratoire à l’Etat, à savoir l’accueil inconditionnel de tous les migrants. « On n’héberge pas [les migrants] car ça fait des années qu’on a une forte montée du nationalisme, avec un électorat d’extrême droite qui contraint les politiques à considérer négativement les exilés. Personnellement, je les considère comme une chance, une richesse », expliquait au Figaro le fondateur de l’association en janvier 2021, soit quelques mois après l’invasion de la place de la République, autre coup médiatique rondement mené.

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D’après nos informations, aucune sanction n’est prévue contre Utopia 56, ce qui n’empêche pas les services de renseignement territoriaux de s’intéresser de près à l’association et d’ainsi collecter des éléments qui pourraient un jour peser dans la balance, comme en témoigne une note des renseignements datée d’avril dernier et que Valeurs actuelles a pu consulter. La note explique que l’association, créée dans « la Jungle de Calais » en 2016, s’est peu à peu étendue, jusqu’à obtenir six antennes locales dans différentes villes de France, dont plusieurs comme celles de Lille ou de Rennes afficheraient « une proximité avec les milieux contestataires de l’ultragauche », et se seraient radicalisées.

« Une rhétorique antisystème offensive est entretenue par des rapports de force afin de remettre en cause l’autorité de l’Etat » et de « stigmatiser les forces de l’ordre », peut-on lire. Et ce, particulièrement à Calais et à Grande-Synthe, où les militants « adoptent un comportement provocateur et parfois insultant » envers les forces de l’ordre, qu’ils n’hésitent pas à « filmer » avec « insistance » pour exploiter le moindre incident sur les réseaux sociaux. Technique classique de l’ultragauche.

La note du renseignement pointe aussi la relation ambiguë de l’association avec le trafic de migrants. « Des liens entre les passeurs et les membres de l’association apparaissent se dessiner », peut-on lire, exemple à l’appui. « Le 27 janvier 2021 en début de soirée, à Grande-Synthe, un militant d’Utopia 56 cherchait activement dans un campement de migrants un mineur pour le ramener à son frère qui avait rendez-vous avec un passeur ».

Soupçons de liens avec les passeurs

Durant ce même mois, des militants de l’association ont été surpris par les autorités en train de transporter un migrant en voiture. Un mois plus tard, le 6 février, aux alentours de minuit, le fondateur de l’association Yann Manzi, accompagné d’un membre du conseil d’administration d’Utopia 56, a été contrôlé à bord d’un véhicule transportant des gilets de sauvetage, destinés selon eux aux migrants qui pourraient s’échouer.

L’association maintient par ailleurs le contact avec certains migrants lors leur périple illégal pour traverser la Manche, afin de prévenir la police en cas de danger. Ces prises de positions et actions radicales n’empêchent pas l’association de recevoir l’argent de respectables donateurs ou mécènes comme les sociétés Axa, Nexity, Monoprix ou encore Saleforce, qui représentent 20% de ses financements, pour un objectif de 600 000 euros d’approvisionnement en 2021.

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