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23/06/2023

En attente de classement comme monument national ou bien d’intérêt public, l’ensemble sculptural de Padrão dos Descobrimentos a de nouveau été peint à la bombe, comme cela s’était déjà produit il y a près de deux ans.

Le contenu de l’inscription, qui occupe environ un mètre carré de pierre, indique qu’elle pourrait à nouveau être l’œuvre d’activistes, à l’image de ce qui s’est passé à l’été 2021. « La nation qui a tué l’Afrique, Wakanda4Ever », peut-on désormais lire. (…)

Publico

est-ce que le Wakanda existe ?

Pays secret dans l’univers Marvel, le Wakanda existe-t-il ? (…) devenu un symbole en Afrique et l’un des porte-étendards du mouvement afrofuturiste. Indépendante et forte, la nation du Wakanda s’est développée en respectant ses traditions. (…)

Dans la culture afrofuturiste, le Wakanda est souvent présenté comme un exemple de ce que la diaspora africaine pourrait accomplir si elle était autorisée à se développer sans entraves et à exploiter ses propres ressources.

Diverto

(Merci à Luiz.)


11/08/2021

C’est un monument historique qui a été dégradé. Érigé sous Salazar en 1960, dans le quartier de Belém, à Lisbonne, le Monument des découvertes – Padrão dos Descobrimentos – a été la cible d’un tag. Ce dernier a été découvert lundi 9 août, rapporte la presse locale, citée par Courrier international dans un article publié mardi 10 août. Selon le Jornal i, l’imposant édifice de 52 mètres de hauteur « aurait été vandalisé par une Parisienne qui ne se trouve déjà plus au Portugal ». Et plus précisément, par une étudiante en arts.

La jeune femme aurait été identifiée par la police après avoir publié, sur son compte Instagram, une vidéo du graffiti. Ladite vidéo, accompagnée du message « It’s a wrap, bye Lisboa » (« C’est dans la boîte. Au revoir Lisbonne »), a été postée au cours de la nuit de dimanche à lundi, précise le journal portugais.

Blindly sailing for monney [sic], humanity is drowning in a scarllet [sic] sea

Naviguant aveuglément pour l’argent, l’humanité se noie dans une mer rouge

[…]

Au Portugal, la polémique est toujours vive. Le Jornali rapporte, par exemple, que José Ribeiro e Castro, le président de la Société historique de l’indépendance du Portugal, s’est déclaré en faveur de la mise en place d’un système de vidéosurveillance autour des monuments portugais. Même son de cloche du côté des politiques de droite. Comme l’a remarqué Courrier international, le président du parti conservateur CDS-PP, Francisco Rodrigues dos Santos, a fustigé auprès des médias « un véritable terrorisme culturel ». Et André Ventura, leader du parti de droite radicale populiste Chega, de renchérir : « C’est une attaque à toute notre histoire. »

Le Point

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