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« 4 ans et 5 mois de détention arbitraire », « 5 ans de prison pour rien » : Contrairement à ce qu’affirment des journalistes et politiciens, Bagui Traoré n’a fait « que » 4 mois de détention provisoire, le reste vient de ses précédentes condamnations

10/07/2021

24 Juin 2021 : L’avocate générale tique : «Bagui Traoré n’est en détention provisoire dans ce dossier seulement depuis mars 2021, il était avant enfermé pour d’autres condamnations, certaines pour lesquelles il a fait appel et d’autres non.» Le jeune homme a un long passé judiciaire, avec un premier emprisonnement dès ses dix-huit ans. A la barre, sa famille dresse le portrait d’un enfant «traumatisé» par le décès fulgurant de son père, pilier de la famille, quand il avait six ans. (Source : Libération)

10 Juillet 2021 : Bagui Traoré va donc retrouver la liberté dans les prochains jours. Il était en détention depuis cinq ans, mais en détention provisoire dans l’attente de son procès depuis mars 2021 seulement. Le reste des années passées en prison couvrent d’autres condamnations. Le casier du jeune homme porte 19 mentions. (Source : Marinanne)

25 Avril 2018 : Bagui Traoré condamné à 30 mois ferme pour l’extorsion de femmes vulnérables. Il était jugé en avril 2018 avec trois autres personnes pour des faits commis entre 2015 et 2016. Ce dossier est à l’origine de l’intervention des gendarmes qui allait provoquer la mort d’Adama en juillet 2016, à Beaumont-sur-Oise. (Source : Le Parisien)

23 Mai 2019 : Deux frères d’Adama Traoré, mort lors de son interpellation en 2016, ont été condamnés jeudi à Pontoise (Val-d’Oise) à de la prison ferme pour trafic de stupéfiants, a-t-on appris de sources concordantes. Bagui Traoré, à qui il était notamment reproché d’avoir participé au trafic depuis la prison de Fleury-Mérogis où il était détenu pour d’autres faits, a reconnu avoir «acheté du cannabis» en détention «mais pas d’en avoir vendu», a expliqué son avocate, Laura Rousseau. «On sanctionne un comportement illégal, mais toléré par l’administration pénitentiaire», a-t-elle ajouté. «On sait tous que c’est une matière qui circule partout en détention. C’est une façon d’acheter la paix sociale à l’intérieur de la prison » (Source : Le Figaro)

La syndicaliste et policière, Linda Kebbab liste ses précédentes condamnations :


Twitter

https://twitter.com/paul_denton/status/1413569190464733185

09/07/2021

Emeutes après la mort d’Adama Traoré : son frère Bagui acquitté aux assises

Il clamait son innocence depuis le début. Bagui, le frére d’Adama Traoré tué en 2016 lors de son interpellation par les gendarmes, a été acquitté, vendredi 9 juillet, par la cour d’assises du Val d’Oise. Il était jugé pour son rôle présumé dans les émeutes urbaines qui avaient suivi la mort de son frère. Au terme de ce procès entamé le 21 juin, l’avocat général avait requis l’acquittement : “Je ne suis pas là pour faire des hypothèses, je n’ai pas de preuves. Et quand on n’a pas de preuves, on en tire les conséquences”.

FranceInfo


07/07/2021

Des peines de 8 à 12 ans de prison ont été requises contre trois des cinq accusés. Ils sont soupçonnés d’avoir tiré au fusil ou à la carabine sur les forces de l’ordre pendant les violences qui avaient suivi la mort d’Adama Traoré. Le verdict est attendu vendredi.

Qui aurait pu prévoir que ce procès tournerait ainsi ? Le ministère public a requis ce mardi l’acquittement pour Bagui Traoré à la troisième semaine du procès devant la cour d’assises de Pontoise des tirs contre les forces de l’ordre lors des émeutes de Beaumont-sur-Oise en 2016, après la mort d’Adama Traoré, son frère. Il comparaît, parmi cinq accusés, pour tentative de meurtre en bande organisée sur personnes dépositaires de l’autorité publique. « L’espoir renaît », a réagi sa sœur Assa Traoré. « Il ne cesse de clamer depuis quatre ans et demi son innocence. C’est une satisfaction. Il reste à la cour d’assises de prononcer son acquittement », a souligné l’un de ses avocats, Franck Berton, souhaitant que cesse, selon lui, « l’acharnement contre la famille Traoré ».

Dans son réquisitoire, l’un des deux avocats généraux, Ingrid Görgen, a requis aussi un acquittement pour les faits de complicité de tentative de meurtre pour lesquels était poursuivie Sarah B., la compagne de Bagui Traoré. « L’audience ne me permet pas de réclamer une condamnation pour cela. Mais il y a la subornation de témoins », a souligné la magistrate. 

Le Parisien


25/06/2021


24/06/2021

Assa Traoré était présente aux assises le 23 juin à Pontoise (Val d’Oise) pour prendre la défense de son frère Bagui. Celui-ci risque la réclusion criminelle à perpétuité pour tentatives d’assassinat sur des membres des forces de l’ordre lors des très violentes émeutes de Persan-Beaumont (Val d’Oise) – qui avaient suivi la mort d’Adama Traoré – au cours desquelles les gendarmes avaient essuyé des tirs d’armes à feu en juillet 2016.

(…)

Citée en tant que témoin aux assises, Assa Traoré a expliqué être elle-même une victime dans cette affaire : «Je me retrouve à la barre du mauvais côté. Je me retrouve avec ma famille du côté des coupables, pas du côté des victimes.»

Le Parisien rapporte encore : «Les victimes, c’est nous ! Il ne faut pas inverser les rôles.»

Interrogée par le président Marc Trévidic sur les tirs qu’ont essuyés les gendarmes et le parcours judiciaire de son frère Bagui Traoré, interpellé ce soir-là, la militante se contente de répondre : «Bagui n’est pas parfait.» Comme le précise Le Parisien, son casier compte en effet 19 mentions.

RT France


23/06/2021

35 blessés, dont 13 par arme à feu

La première journée du procès a été marquée par l’audition du Général Thomas, qui dirigeait le groupement de gendarmerie du Val-d’Oise à l’époque. Il a détaillé à la cour le volet opérationnel des émeutes, cette première nuit vécue « comme un traumatisme » par les gendarmes et surtout sa volonté de préserver l‘intégrité et la paix sociale en interdisant à ses hommes le recours aux armes de guerre dont ils disposent. Des hommes qui étaient pourtant la cible de tireurs aux armes potentiellement létales et qui pouvaient, légalement, riposter. Une décision prise dans un contexte de « fureur » avec, pour bilan, détaille-t-il, « une centaine de coups de feu tirés sur les forces de l’ordre, 35 blessés dont 13 par arme à feu, une cinquantaine de véhicules incendiées et une population profondément traumatisée ».

« On n’est pas en guerre, même si on veut nous tuer »

« Il n’y a aucun blessé parmi les émeutiers, souligne tout d’abord le général de gendarmerie. Nous pouvions abattre les tireurs. Les unités disposent d’armes de guerre. J’ai donné l’ordre de ne pas les employer, indique-t-il à la barre de la cour d’assises. Je me rends compte alors qu’il ne va pas falloir rentrer dans une surenchère, risquer un engrenage. » À ce moment, il n’a pas connaissance des calibres et des munitions utilisés par les émeutiers. « Si le 19 juillet vous avez un jeune homme qui meurt dans une brigade et deux jours plus tard un autre sous les balles des gendarmes, que se passe-t-il ? Notre mission, c’est de rétablir la paix publique. On n’est pas en guerre, même si on veut nous tuer. Il fallait repousser au maximum l’usage d’une arme létale. Je considère alors que la situation n’est pas remplie. Les gendarmes disposent de protections balistiques. » Il admet avoir pris un risque pour les gendarmes et les policiers. « Cela m’a beaucoup taraudé. Effectivement, j’ai accepté de prendre ce risque, de le faire courir à mes hommes, parce qu’il le fallait. Je leur ai demandé de renoncer à leur droit de légitime défense. Les gendarmes mais aussi les policiers l’ont accepté pour préserver la paix publique. »

Le Parisien



02/06/2021

Le procès devant la cour d’assises du Val-d’Oise des émeutes de Beaumont de 2016 qui devait débuter en novembre dernier avait été reporté du fait de la crise sanitaire. Six personnes doivent comparaître, certaines pour tentatives de meurtre sur les gendarmes.

C’est un procès qui s’annonce sous très haute tension. L’un des frères d’Adama Traoré, Bagui, 29 ans, soupçonné de tentative de meurtre sur des forces de l’ordre pendant les violences ayant suivi la mort du jeune homme en juillet 2016, sera jugé devant la cour d’assises du Val-d’Oise du 21 juin au 9 juillet, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Pontoise.

Initialement programmé en juin 2020, le procès avait été renvoyé en raison du Covid en novembre, avant d’être encore reporté. Le décès d’Adama Traoré, 24 ans, dans une cour de gendarmerie, il y a cinq ans, avait entraîné cinq nuits d’affrontements dans le Val-d’Oise. Treize gendarmes et policiers avaient été légèrement blessés notamment par arme à feu.

Mis en examen depuis mars 2017 pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique, Bagui Traoré, 29 ans, avait été renvoyé devant un tribunal par un juge d’instruction mais pour des qualifications moins graves de violences volontaires, un délit.

Près de 80 parties civiles

Le parquet de Pontoise avait alors fait appel. Et la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles avait finalement suivi l’analyse du ministère public et ordonné un renvoi devant une cour d’assises pour « tentatives de meurtre commises en bande organisée ».

[…]

Le Parisien


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