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17/01/2024


01/10/2021


29/09/2021

Les directeurs de la publication, de la rédaction de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles et le journaliste auteur d’un article imaginant la vie de la députée Danièle Obono “au temps d el’esclavage” ont été condamnés ce mercredi par la justice pour injure publique à l’égard de la parlementaire.

L’hebdomadaire Valeurs actuelles – classé à droite de l’échiquier politique ou à son extrême droite selon qu’on intègre les rangs de ses partisans ou de ses détracteurs – a été condamné ce mercredi par la justice pour injure publique.

Le directeur de publication du magazine Erik Monjalous, renvoyé devant le tribunal pour ce délit, ainsi que le directeur de la rédaction Geoffroy Lejeune et le rédacteur de l’article Laurent Jullien, jugés pour complicité, ont été condamnés à une amende de 1500 euros chacun et à verser 5000 euros de dommages et intérêts à Danièle Obono.

BFMTV


24/06/2021

23/06/2021

Compte rendu détaillé du procès :

Ouverture ce mercredi du #ProcèsObono, dix mois après la publication dans @Valeurs d’un article de fiction dans lequel la députée de La France insoumise Danièle Obono était transportée au temps de l’esclavage au XVIIIe siècle en Afrique #VotrejournalautribunalD’un côté, la rédaction de @Valeurs est quasiment au complet. De l’autre, quelques députés de la France insoumise sont accompagnés de Dominique Sopo, Taha Bouhafs ou encore Sylvain Afoua, le leader de la LDNA qui s’était introduit dans les locaux de #ValeursActuelles. L’hebdomadaire est poursuivi par Mme Daniele Obono, le MRAP, SOS Racisme et la Ligue des droits de l’homme pour « injures à caractère raciste ». Le président énonce les faits reprochés à l’auteur de l’article, en citant des passages du texte. Lilian Thuram et Anne-Marie Garat sont cités comme témoins par les parties civiles. Du côté de @Valeurs, Philippe Val, ancien directeur de Charlie Hebdo et France Inter, est cité comme seul témoin.
#VotreJournalAuTribunal L’auteur de l’article explique sa démarche : l’esclavage est instrumentalisé en permanence par le courant racialiste pour culpabiliser l’homme occidental. Il évoque la résolution déposée par le groupe LFI au parlement européen en juin 2020, visant à ne reconnaître comme “crime contre l’humanité” que la traite transatlantique. Dans sa fiction, il voulait rappeler que l’esclavage n’était pas l’apanage de l’Occident. L’auteur explique qu’il n’a « jamais été question de minimiser l’ampleur et l’horreur de l’esclavage océanique et européen ».
#VotreJournalAuTribunal Sur le choix de Daniel Obono : « Ce n’est pas sa couleur de peau qui m’a incité à choisir Mme Obono mais ses convictions et prises de position qui incarnent cette idéologie racialiste que j’entends dénoncer. » Raquel Garrido tente de faire le show. Le président lui demande de poser ses questions « calmement ». Après une courte interruption, Philippe Val, ancien directeur de Charlie Hebdo et France Inter, témoigne. Il ne peut donner son adresse « pour des raisons de sécurité » car il est ciblé depuis des années par les islamistes. Philippe Val : « Je ne suis pas proche des opinions de VA, mais je veux témoigner pour garantir la liberté d’expression du journal. » « C’est un procès politique », explique Philippe Val, qui rappelle la proximité de Danièle Obono et La France insoumise avec le mouvement indigéniste. Philippe Val sur la traite arabe, qui a duré 13 siècles : « Dans ces milieux d’extrême-gauche, c’est un sujet tabou. » « Une certaine partie de l’opinion [l’extrême-gauche, ndlr] utilise la terreur pour museler la liberté d’expression et de la presse », tance Philippe Val. « C’est une certaine partie de l’opinion qui m’oblige à vivre sous protection policière », ajoute-t-il. « Si je suis venu témoigner pour défendre @Valeurs, c’est parce qu’ils ne sont pas sortis des limites de la satire. Ils dénoncent simplement les positions de leurs adversaires politiques. »
#VotreJournalAuTribunal Lilian Thuram, auteur de “La pensée blanche”, arrive à la barre pour donner un cours sur les préjugés envers les personnes noires. « Le racisme est-il anti-patriotique ? », demande Raquel Garrido. Lilian Thuram interloqué par cette question. Lilian Thuram : « Dans une société, il faut savoir écouter les gens qui sont victimes. Car elles rendent les sociétés meilleures. » Thuram raconte une histoire qui lui est arrivée récemment. Dans un lycée, il questionne des élèves : « Qui est blanc ici ? » Trois mains se lèvent, dont celle d’une adolescente. Il lui pose alors une question : « Cette feuille, que je tiens dans ma main, de quelle couleur est-elle ? » « Blanche », répond la lycéenne. « Est-elle de la même couleur que toi ? », a-t-il renchéri. Réponse de la jeune fille : « Non ». « Alors, a demandé Thuram, pourquoi dis-tu que tu es blanche ? » 🧐 La défense interroge Anne-Marie Garat, témoin des parties civiles, sur le livre de Tidiane N’Diaye, où l’auteur explique que la traite arabe a duré près de treize siècles. Après une interruption, @GeoffroyLejeune à la barre : « Il y a une volonté d’attaquer notre journal. Je suis heureux de pouvoir le défendre aujourd’hui. » Lejeune explique son combat avec une illustration : en 2006, Mme Taubira dit qu’il ne faut pas parler de la « traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes ». « Depuis le début de cette affaire, on subit un procès d’intention, dit Lejeune. Il suffit de lire @Valeurs chaque semaine pour voir que nous assumons toutes nos idées. » Les partis civiles interrogent maintenant @GeoffroyLejeune sur… Corinne, le cheval d’Eric Zemmour dans la fiction consacrée au journaliste, en référence au débat entre Éric Zemmour et Hapsatou Sy il y a quelques années. Geoffroy Lejeune à propos du dessin polémique : « Il a été agrandi, déformé et sorti de son contexte à dessein. » « Je sais que vous ne voulez pas le dire mais cette fiction est faite pour dénoncer l’esclavage », dit @GeoffroyLejeune à l’avocat des parties civiles. Me Garrido demande à Lejeune son bord politique : « C’est une très bonne question. Nous défendons une forme de conservatisme qui n’existe plus politiquement et qui refuse les transgressions et les changements anthropologiques. Nous essayons de sauver ce qui peut l’être. » « La révolution française est-elle un changement anthropologique ?, demande Raquel Garrido, qui questionne aussi Geoffroy Lejeune sur la République.
– Évidemment c’est un changement, mais je n’aurais pas l’audace de crier “la République, c’est moi !” » 😏 « M. Afoua et LDNA se sont introduits dans nos locaux illégalement au lendemain de la polémique. Je sais que nous ne sommes pas traités comme les autres mais le tohu-bohu aurait été bien différent si la rédaction de Libé avait été investie par des militants d’ultra-droite… » « Il vaut mieux une presse trop libre que trop muselée », ajoute Erik Monjalous, directeur de la publication de #ValeursActuelles, qui a remplacé Geoffroy Lejeune à la barre. Danièle Obono arrive à la barre : « Cette violence me réduit à quelque chose qui n’est pas moi : une étrangère. » La députée LFI plaide la blessure familiale et évoque des discussions avec son neveu après la publication de la fiction. « Comme tous les insoumis, nous aimons le débat. Sauf qu’ils ne m’ont pas attaqué pour mes idées, dit Mme Obono, mais pour mes origines et ma couleur de peau. » Les excuses de #ValeursActuelles « sont des insultes », explique Danièle Obono, qui attend que cette fiction « soit condamnée ». « Je ne veux pas recevoir ces excuses, ça conforterait les prévenus si je les acceptais, dit Mme Obono. Je pense que ces excuses sont des insultes supplémentaires. Je ne cherche pas les excuses, j’attends la justice. » Basile Ader regrette que la députée LFI refuse les excuses. « Mon parcours politique est celui d’une militante antiraciste qui
a rencontré d’autres militants », qu’elle nomme « camarades ». Un peu plus tôt, la défense rappelait ses liens avec Houria Bouteldja. Basile Ader rappelle les prises de position et déclarations de Danièle Obono sur Charlie Hebdo, alors que l’ancien directeur du journal Philippe Val était cité comme témoin de la défense un peu plus tôt. Les plaidoiries des parties civiles commencent. Au terme d’une journée où les parties civiles reprochent à VA d’avoir évoqué la couleur de peau de Mme Obono, l’avocat de @SOS_Racisme reproche sereinement aux soutiens de @Valeurs d’être des « hommes blancs ». Charlotte d’Ornellas appréciera 😅 Au tour de l’avocat de “Mémoires et Partages” de pointer du doigt les prévenus, ces « trois hommes blancs » qui travaillent à Valeurs actuelles, le journal « réactionnaire et néo-fasciste ». Basile Ader débute sa plaidoirie : « C’est #ValeursActuelles qui est attaqué aujourd’hui. Il fallait, pour les parties civiles, que Geoffroy Lejeune soit là. Je suis pourtant très heureux de voir chaque jour le pluralisme de la presse dans les kiosques. »
#VotreJournalAuTribunal L’avocat de la défense rappelle les nombreuses prises de position de Danièle Obono ces dernières années : « Elle fait partie de ceux qui pensent que les musulmans sont exclus de la société française. » Basile Ader : « À l’heure où la République connaît des heures brutales, où des policiers sont qualifiés de « traîtres » par des “antiracistes”, Valeurs actuelles fait au moins preuve de courage. » La jurisprudence Morano, Dati, Le Pen sera-t-elle retenue ?, s’interroge l’avocat de la défense : « Ou bien est-ce parce que ces personnes sont de droite et peuvent être insultées ? » 00h50 : Basile Ader demande une relaxe pour les trois prévenus. Ce fil à dérouler touche à sa fin. Merci pour vos messages et vos soutiens. À très bientôt ✌️ 

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Le directeur de publication du magazine Erik Monjalous doit comparaître pour « injure publique à caractère raciste », tandis que son directeur de la rédaction Geoffroy Lejeune et le rédacteur de l’article seront jugés pour « complicité » de cette infraction.

Sur le banc des parties civiles figureront, au côté de Danièle Obono, les associations SOS Racisme, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et Mémoires et partages.

Ouest-France

31/08/2020

29/08/2020




Le président de la République a également condamné fermement la publication, où la députée insoumise est représentée en tant qu’esclave avec des chaînes autour du cou.

Emmanuel Macron a appelé Daniele Obono ce samedi pour condamner fermement la publication de Valeurs Actuelles, dans laquelle la députée de la France insoumise est représentée en tant qu’esclave dans une fiction. Le chef de l’État lui a également fait part de son soutien, a annoncé l’Élysée à BFMTV ce samedi.

BFMTV


Des membres de la Ligue de défense noire africaine s’introduisent dans les locaux de Valeurs actuelles. “Maintenant c’est la France de la LDNA !” (MàJ : VA porte plainte)




La députée La France Insoumise a été représentée en esclave par le magazine, une chaîne autour du cou. Les condamnations affluent, y compris au sein du gouvernement.
[…]

France Inter


La réponse de Valeurs Actuelles suite à la polémique :

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