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Une plaque apposée dans le commissariat de Rambouillet en mémoire à Stéphanie, égorgée par un islamiste le 23 avril dernier

06/10/2021

Près de six mois après le drame, la cérémonie s’est déroulée en toute sobriété. Celle-ci a réuni sa famille, ses collègues, la maire (DVD) de Rambouillet Véronique Matillon, la députée (LREM) Aurore Bergé et le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot. La ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a également fait le déplacement.

L’hommage était organisé par la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), qui indique que poser cette plaque-là était un « souhait de la famille de la victime ».« Ça s’est passé chez nous et c’était quelqu’un de chez nous, la plaque devait être posée ici », abonde un policier du commissariat de Rambouillet. Avec 75 personnes, c’est dans cet endroit familial et à taille humaine que Stéphanie Monfermé, appréciée de tous, a travaillé durant vingt-huit ans. Accueil, plannings des agents, envoi des dossiers au parquet, renouvellement du matériel… En tant que secrétaire administrative, elle gérait toute la vie interne du lieu.

Sur la date, « il fallait laisser passer un peu de temps et attendre le moment idéal pour tout le monde ». Car ici, les souvenirs de l’attentat sont encore frais. « Certains collègues ne veulent plus passer par le hall d’accueil, ils rentrent par un portail sur le côté. » Une policière a d’ailleurs quitté le commissariat à la suite du drame. Un soutien psychologique est toujours en place. « Chacun vit ce deuil à sa façon, le but c’est de ne laisser personne sur le bord de la route, au moindre signal une aide ou une écoute est proposée. »

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Le Parisien


30/04/2021


29/04/21

Une cérémonie d’hommage national présidée par Jean Castex sera rendue vendredi pour saluer la mémoire de la fonctionnaire de police assassinée vendredi dernier.

La fonctionnaire de police assassinée vendredi à Rambouillet (Yvelines), Stéphanie Monfermé, 36 ans, sera décorée de la Légion d’honneur par le Premier ministre, Jean Castex, vendredi lors d’une cérémonie d’hommage national, a indiqué Matignon.

Le chef du gouvernement présidera cette cérémonie à Rambouillet, lors de laquelle il doit prononcer un discours avant de remettre la Légion d’honneur à titre posthume à la victime, à quelques mètres du commissariat où elle a été mortellement agressée au couteau vendredi dernier, en début d’après-midi.

Emmanuel Macron présent ce jeudi aux bosèques

Lors de cette cérémonie d’hommage, Jean Castex sera accompagné du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, du Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, de la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, de la ministre de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, de la ministre de la Ville, Nadia Hai, et du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. La victime doit également être citée à l’ordre de la Nation.

Emmanuel Macron doit pour sa part assister jeudi aux obsèques privées de Stéphanie Monfermé.

BFMTV


26/04/21

Des roses, des orchidées, des anémones. Depuis le début du week-end, les habitants de Rambouillet et des alentours apportent des fleurs en mémoire de Stéphanie M., la policière de 49 ans assassinée vendredi après-midi au commissariat de Rambouillet (Yvelines) par le terroriste Jamel Gorchene.

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La preuve, il ne resterait plus aucune fleur coupée chez les fleuristes de la ville. Fermé ce lundi, ils ont été dévalisés, selon Catherine. Cette retraitée vit désormais à Gazeran, un village à quelques kilomètres, mais « Rambouillet c’est [sa] ville ». Elle souhaitait venir déposer des fleurs avant mais n’a finalement trouvé qu’un pot de Gloxinia ce matin.

La rue Pasteur toujours bloquée par des barrières, ils ont transmis leur bouquet aux policiers postés devant. À midi ce lundi, les forces de l’ordre en avaient reçu une vingtaine. « On nous a apporté des fleurs tout au long du week-end, je ne peux pas dire combien mais le parvis du commissariat en est rempli ! Ça déborde sur les marches », sourit une policière.

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Le Parisien


25/04/21

Elle avait sa vie au commissariat de Rambouillet. Et une autre, à quelques kilomètres de là, à Saint-Léger-en-Yvelines, un grand village chic où elle vivait avec son mari et ses deux filles (13 ans et 18 ans) depuis deux décennies après avoir grandi à Coutances, dans la Manche.

Stéphanie dirigeait le club de danse Saint-Léger Western, où les licenciés se retrouvent plusieurs fois par semaine pour des répétitions de danse country.

Sous couvert d’anonymat, une licenciée évoque une personnalité « aimante, discrète et pleine de gentillesse, membre du club depuis treize ans. » « Elle avait toujours le sourire, elle était concernée, à l’écoute de tous, serviable », continue cette danseuse, sous le choc.

Composé de passionnés de tous âges, le club animait la vie de ce bourg paisible niché à l’entrée de la forêt de Rambouillet. « Elle était très investie localement, indique Laurence, une habitante qui la croisait régulièrement au forum des associations. Ses deux filles étaient toujours à la bibliothèque et elle, elle n’arrêtait pas. Elle organisait souvent des démonstrations dans le parc, juste derrière sa maison », poursuit cette retraitée en montrant du doigt une grande esplanade de verdure dominée par un pavillon propret.

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Le mari de Stéphanie gère cette boulangerie de Thoiry réputée, dans laquelle exerce également une fille du couple. LP/Mehdi Gherdane

Chaque nuit, son mari, Alain, quitte ce coin bucolique pour rejoindre la boulangerie de Thoiry dans laquelle il a travaillé comme salarié pendant au moins vingt ans avant de racheter l’affaire à son patron. Leur fille aînée vient parfois l’épauler à la caisse.

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Ils ont reçu la visite discrète du président de la République, Emmanuel Macron, ce samedi matin.

Le Parisien


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