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Rambouillet : Stéphanie, une policière égorgée dans son commissariat au cri de « Allah Akbar » par Jamel Gorchene, un Tunisien arrivé en France illégalement en 2009 et régularisé en 2019 (MàJ)

05/05/2021


30/04/2021


Le père de Jamel G., qui habitait avec lui à Rambouillet, a été entendu par les enquêteurs. Il a passé trois jours en garde à vue, mais aucune charge n’est retenue contre lui. Il a déclaré aux enquêteurs être tombé des nues en apprenant que son fils était l’auteur de l’attentat. Il décrit son fils comme quelqu’un de dépressif : “Toute la nuit, il ne dort même pas. Et il fume, il fume, il fume beaucoup. Il me laisse même pas dormir”, confie l’homme de 70 ans. Et qui peut aussi parfois se montrer très violent. “Moi, je ne parle pas beaucoup avec lui, sinon il va me tuer. Il est fou, il est fou complètement”, poursuit cet ancien ouvrier du bâtiment aujourd’hui à la retraite.

Selon nos informations, Jamel G. aurait passé un test PCR peu de temps avant de mener son attaque. Et il aurait également réservé un billet d’avion pour la Tunisie. Un des nombreux mystères qu’il reste à élucider. 

LCI


29/04/2021


27/04/2021


26/04/2021


25/04/2021


Les enquêteurs ont découvert sur le téléphone saisi sur son corps des consultations d’« anasheeds », ces chants religieux guerriers qui galvanisent les djihadistes. En revanche, aucun écrit expliquant son geste meurtrier ou lettre d’allégeance à une organisation terroriste n’a été retrouvé à ce stade. Mais d’autres supports saisis lors de la perquisition à son domicile de Rambouillet, où il vivait depuis 2015 avec son père, sont en cours d’analyse.

Sur Facebook, Jamel Gorchene s’était abonné aux prêches d’un cheikh appelé Ali Al Qaradaghi. Selon l’ONG Counter Extremism Project, cet homme de 72 ans, qui vit au Qatar, est réputé proche des Frères musulmans et tient des discours réguliers contre les prétendues politiques islamophobes des pays occidentaux.

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Ce samedi soir, quatre personnes dans l’entourage de Jamel Gorchene étaient toujours entendues en garde à vue. Parmi elles, le père du terroriste. Ce septuagénaire a indiqué aux policiers n’avoir pas remarqué la radicalisation de son fils, mais a précisé que celui-ci était apparu « très faible » ces derniers mois, au point qu’il aurait consulté un médecin pour une dépression. Il n’aurait, en revanche, jamais fait de séjours en psychiatrie. Selon lui, le confinement aurait précipité la dérive de son fils.

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Le Parisien

Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir logé le terroriste. Ou plutôt d’avoir « prêté » son adresse afin que Jamel Gorchane soit domicilié dans le Val-de-Marne. Un coup de main qui aurait facilité la régularisation du meurtrier de la fonctionnaire de police à Rambouillet (Yvelines). Il fait partie des trois personnes placées en garde à vue ce vendredi dans le cadre de cette enquête ouverte pour assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste.

Le Parisien


24/04/2021

RTL a pu joindre Rached, un ami tunisien de l’assaillant. “On était dans le même lycée, dans la même classe. Après, il est parti en France et quand je suis parti en France en 2011 je l’ai vu. On est sorti ensemble, on a bu ensemble, il était normal. Jamais il n’a parlé de religion, de l’Islam”, dit-il.

Les deux hommes se sont croisés il y a un mois en Tunisie et son ami explique qu’il avait l’air perturbé. “Le 1er mars, je l’ai vu en Tunisie, il a changé complètement. Physiquement il a maigri, il a une barbe. Il ne parlait pas trop, il n’était pas normal. J’ai appris la nouvelle, c’était la surprise totale. J’essaie de comprendre pourquoi il est devenu comme ça. Une attaque au couteau, les gens qui font ça, ce sont des actes barbares”, explique-t-il.

RTL

Jamel G. est originaire de M’saken, c’est également de M’saken qu’était originaire Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui avait foncé avec un camion dans la foule le 14 juillet 2016 à Nice

Sud-Est

Jamel G. est originaire de M’saken, ville commerciale proche de la station balnéaire de Sousse, sur la côte est de la Tunisie, où réside encore sa famille dans une maison modeste. Il aurait au moins une sœur et deux frères, dont un jumeau.

Un cousin, Noureddine, rencontré par l’AFP, l’a décrit comme « quelqu’un de très calme, pas particulièrement pieux », mais il ne l’avait plus vu depuis longtemps. Un de ses beaux-frères a indiqué à l’AFP qu’il était récemment venu pour deux semaines en Tunisie et qu’il était « dépressif » à ce moment-là.

Les enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’emploient à préciser le parcours de Jamel G., si des personnes l’ont aidé ou encouragé dans son projet ainsi que ses éventuels contacts noués en ligne avec des membres de la sphère djihadiste.

20 Minutes


23/04/2021

Le Tunisien Jamel Gorchene de 36 ans serait arrivé en France en 2019, en situation irrégulière, et avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié, puis d’une carte de séjour temporaire en décembre 2020, valable jusqu’au 25 Décembre 2021, selon le Parquet nationale antiterroriste. Il était domicilié à Champigny-sur-Marne (94) et travaillait en tant que chauffeur-livreur. Il a déménagé en 2015 Rambouillet et travaillait en tant que maçon.La dernière page consultée sur le smartphone de l’assaillant était une vidéo faisant référence au jihad.

Stéphanie M., l’agente administrative de police, avait 49 ans et deux enfants de 13 et 18 ans.

Le parquet antiterroriste se saisit des faits et ouvre une enquête de flagrance des chefs d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste, confiée conjointement à la DCPJ et à la DGSI.




Il est 14h20 lorsque Stéphanie M., 49 ans, profite de sa pause pour aller changer le disque de stationnement de sa voiture, garée dans la rue. Lorsqu’elle revient devant la porte du commissariat, un homme attend qu’elle entre dans le sas d’entrée pour la pousser à l’intérieur. Il lui assène deux coups de couteau dans la gorge en criant « Allahou akbar », selon les témoins sur place. Un fonctionnaire sort son arme de service et abat l’assaillant de deux balles.

« C’est terrible pour nous, Stéphanie était une femme adorable. Une excellente collègue toujours disponible et très efficace dans son travail », ajoute, effondré, un autre fonctionnaire de Rambouillet.

Le Parisien



La victime, agente administrative de l’hôtel de police, a été surprise dans le sas du commissariat alors qu’elle rentrait de déjeuner, selon une source policière. Son agresseur lui aurait donné un coup de couteau à la gorge. Les policiers qui se trouvaient sur place ont alors ouvert le feu sur l’agresseur.

L’homme abattu par les policiers après avoir tué au couteau une fonctionnaire de police dans le commissariat de Rambouillet (Yvelines), aurait crié «Allah Akbar» au moment de commettre son crime.

Âgé de 37 ans et d’origine tunisienne,  il serait arrivé en 2009 en France en situation irrégulière mais aurait été régularisé depuis, selon des informations obtenues par CNEWS.

Son identité est inconnue des fichiers et des services de renseignement.

CNews / Le Parisien





L’assaillant a été neutralisé par balle. La fonctionnaire est grièvement blessée, elle a été prise en charge par les secours alors qu’elle était en arrêt cardio-respiratoire. L’assaillant est lui aussi dans un état grave.

Actu17

Peu après 14h30, ce vendredi, un individu armé d’un couteau est entré dans le commissariat de Rambouillet (Yvelines) et a attaqué une fonctionnaire de police. Celle-ci a été blessée et se trouve en urgence absolue, selon une source policière. L’individu, qui a été neutralisé de deux tirs par les policiers, se trouve lui aussi en urgence absolue.

Le Parisien

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