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17/04/2021

S’appuyant sur une copie d’un jugement antérieur, l’avocat des parents d’Anne-Lise, Me Fabien Rajon maintient que la libération de l’homme accusé du viol de la jeune fille de 17 ans est bien liée à l’épidémie de Covid-19, contrairement à ce qu’avance l’institution judiciaire.

Une affaire de plus en plus embarrassante pour l’institution judiciaire. Les parents d’Anne-Lise, 17 ans, s’apprêtent à porter plainte contre l’Etat pour faute lourde, l’accusant d’avoir libéré un détenu dangereux en raison de la crise sanitaire au printemps 2020.

(…) Enfin, ce dernier estime que le « motif de libération Covid ne fait pas de doute puisqu’il est indiqué de manière parfaitement claire, dans la décision ordonnant la libération, qu’’au vu des éléments et de la situation sanitaire nationale liée à l’épidémie de Covid-19 nécessitant que le taux d’occupation de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas […] soit réduit afin de limiter les conséquences d’une éventuelle propagation du virus, il convient de considérer que les conditions d’octroi d’une libération conditionnelle sont réunies’ ».

L’avocat condamne alors des « informations très parcellaires et subjectives » de la part du Parquet et de la Chancellerie. « Les mots ont un sens, cette décision [de libération] est évidemment motivée par le Covid », insiste-t-il. L’avocat demande alors au ministre de « reconnaître ce dysfonctionnement » et de « faire un geste vers les parents d’Anne-Lise, plutôt que de maintenir une position aussi incompréhensible qu’inutilement rigide à leur égard ».

(…) Le Parisien


15/04/2021

L’expertise du SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) concernant le violeur d’Anne-Lise, selon l’avocat : « Un risque de récidive de faible à moyen qui ne peut être éliminé. Des tendances au passage à l’acte hétéro-agressif » (cf Vidéo – TPMP)


La libération au titre du Covid (…) est clairement mentionnée dans la décision

Avocat de la famille – 13 Avril 2021

Sa libération aurait été décidée par le juge d’application des peines, « sur requête du condamné et après avis favorable du service pénitentiaire d’insertion et de probation, de l’administration pénitentiaire et du parquet de Lyon ». Un expert psychiatre avait lui estimé que le risque de récidive du condamné était « faible », avait précisé le parquet. « L’intéressé, libérable le 20 novembre 2021, se trouvait dans les conditions légales d’attribution d’une libération conditionnelle depuis le 6 janvier 2020 », avait-il ajouté.

Le Parisien


13/04/2021


Les parents d’une jeune fille de 17 ans, violée le 24 octobre 2020, vont attaquer l’État pour «faute lourde». Selon l’avocat des parents, Me Fabien Rajon, l’agresseur de cette jeune fille aurait en effet été libéré prématurément de prison, le 5 mai 2020, pour un motif lié à la crise sanitaire.

(…)

L’homme, d’origine africaine, se montre rapidement menaçant.

«Cet individu, particulièrement impressionnant de par son physique, va la contraindre à rester dans appartement, va la mettre sous emprise. Il va par ailleurs la droguer, l’inciter à boire et, ensuite, il va la violer», a détaillé Me Fabien Rajon. Dans la foulée, la jeune fille porte plainte à la gendarmerie en compagnie de ses parents. Selon eux, un gendarme leur apprend alors que l’individu en question a bénéficié d’une «libération anticipée Covid-19».

(…) Le casier judiciaire de l’agresseur porte trace de six autres condamnations

(…) La libération anticipée de l’individu scandalise les parents de la victime. «Comment peut-on remettre en liberté un individu avec un parcours aussi violent ? Combien sont-ils à avoir commis des faits similaires en libération Covid-19 ?», s’est indigné le père de la jeune fille lors la conférence de presse. «Nous sommes meurtris, profondément marqués, fatigués et en colère. Nous ne pouvons passer sous silence ce crime», a-t-il poursuivi. «La justice a relâché un individu dangereux et notre fille en a subi les conséquences. La justice n’a pas accompli son devoir. Cette affaire est un véritable scandale», a quant à elle déclaré la mère de la victime.

Lire l’intégralité de l’article sur LeFigaro.fr



Une jeune fille de 17 ans a été violée le 24 octobre 2020 par un homme qui avait bénéficié d’une libération anticipée « Covid », alors qu’il purgeait 4 ans de prison pour violences, séquestration et agression sexuelle. Avec leur avocat Me Fabien Rajon, ses parents ont décidé d’attaquer l’État.

À la prison de Lyon-Corbas, où est incarcéré le suspect qui purge une condamnation pour des faits d’agressions sexuelles, le taux d’occupation est de 130%. Il faut qu’il soit réduit «afin de limiter les conséquences d’une éventuelle propagation du virus au sein de l’établissement pénitentiaire».

[…]

Depuis le viol de cette jeune fille en octobre dernier, l’homme est placé en détention provisoire et mis en examen pour «viol sur mineur de plus de quinze ans» et «menaces de mort avec ordre de remplir une condition.»

CNews


12/04/2021

Anne-Lise*, 17 ans, a été violée le 24 octobre 2020 par un homme qui avait bénéficié d’une libération anticipée « Covid », alors qu’il purgeait 4 ans de prison pour violences, séquestration et agression sexuelle. Avec leur avocat Me Fabien Rajon, ses parents ont décidé d’attaquer l’État. […]

Le Dauphiné

Merci à MarcelVincent


En 2020 :

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