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06/03/21

Pour l’écrivain Alain Mabanckou « C’est une forme de racisme » :


01/03/21

[…] Mais les critiques n’ont pas tardée à apparaître sur les réseaux sociaux, rejetant l’idée qu’une personne de couleur blanche puisse traduire convenablement l’oeuvre de Gorman. Derrière cette revendication se trouve notamment la journaliste noire Janice Deul.

Cette militante a trouvé ce choix «incompréhensible» de la part de la maison  d’édition. «Pourquoi ne pas opter pour un écrivain qui – tout comme Gorman – est un artiste de la création parlée, jeune, femme et, sans aucune excuse, noire ?», écrit-elle dans une lettre ouverte publiée dans le journal De Volkskrant.  […]

Face à cette polémique,  l’auteur de «Qui sème le vent» a avoué sur Twitter être «choquée par le tollé autour de mon implication dans la diffusion du message d’Amanda Gorman» et comprend «les gens qui se disent blessés par le choix de Meulenhoff de (lui) demander»

Marieke Lucas Rijneveld représente certes, en tant que personne non binaire, “la diversité, qui s’exprime de plus en plus – et à juste titre – dans le monde littéraire”, mais il s’agit d’une personne blanche, comme beaucoup l’ont rapidement regretté dans la presse et sur les réseaux sociaux. “Sans rien nier des qualités de Rijneveld, pourquoi ne pas avoir choisi quelqu’un qui, comme Gorman, soit une jeune femme, slameuse et fièrement noire ?” interroge ainsi, dans les colonnes du même quotidien, la journaliste et activiste noire Janice Deul.

Néanmoins, son retrait du projet a également suscité l’indignation aux Pays-Bas. 

De son côté, la maison d’édition Meulenhoff a annoncé avoir «beaucoup appris» et elle serait d’ores et déjà à la recherche d’une équipe pour traduire «le message d’espoir et d’inspiration» d’Amanda Gorman, «aussi bien que possible et dans son esprit».

CNews / Courrier International

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