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#SciencesPorcs : une enquête ouverte pour viol à Toulouse

22/06/2023

Cet ancien étudiant à l’Institut d’études politiques de Toulouse avait été accusé en février 2021 par une ex-étudiante de ce même IEP de viols commis en 2018, alors que tous les deux entretenaient une liaison.

Le jeune homme, qui contestait l’avoir violée, avait été mis en garde à vue, puis mis en examen le 13 février, alors que des étudiants se disant victimes ou témoins de comportements et violences sexistes, y compris des viols, dans plusieurs IEP de France, venaient de lancer le mouvement #sciencesporcs.

Dans son ordonnance datée du 16 juin dernier, que l’AFP a pu consulter, la juge d’instruction estime qu’un “manque de sincérité” de la plaignante a pu “biaiser” l’enquête, de même que l’utilisation “des médias pour exercer une forme de pression“.

Toulouse, un cas “assez emblématique”

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Ça a été très destructeur pour notre client“, puis “au final, on s’aperçoit qu‘il n’y a rien dans le dossier”, a-t-il encore affirmé.

France Bleu

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D’après les avocats de l’étudiant accusé de viol, plusieurs éléments ont permis d’aboutir à la décision de non-lieu. ” La plaignante a notamment fourni des messages échangés entre elle et notre client, mais ils n’étaient que parcellaires. Nous, nous avons fourni l’intégralité des échanges et ils ont manifestement permis de montrer une relation toute autre que celle décrite par la plaignante. ” Les avocats du jeune homme évoquent également le témoignage décisif d’une amie de l’étudiante.

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Dans une autre récente affaire d’accusation de violences sexuelles à Sciences Po Toulouse, la direction de l’établissement avait décidé d’exclure l’élève accusé pour une durée de trois ans, mais le tribunal administratif a retoqué la décision.

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France3 Régions


09/02/2021

Une enquête préliminaire a été ouverte après une plainte pour viol d’une étudiante de l’Institut d’Etudes politiques (IEP) de Toulouse, a indiqué ce mardi 9 février à l’AFP le procureur Dominique Alzeari.

Ces investigations interviennent alors que les messages d’étudiantes se disant victimes ou témoins de comportements et violences sexistes, y compris des viols, dans plusieurs IEP de France se sont multipliés sous le mot-dièse #sciencesporcs.

La mobilisation est notamment partie de l’IEP de Bordeaux, où une page Facebook d’étudiants a rassemblé depuis fin janvier près de 150 témoignages dénonçant des violences sexistes et sexuelles, y compris des viols, conduisant la direction de l’école à annoncer la mise en place d’un groupe de travail pour mieux les prévenir, selon les médias locaux.

www.nouvelobs.com

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