Fdesouche

01/06/2021

Se détacher des noms scientifiques des variants, et ne plus utiliser des dénominations discriminantes. Tels sont les objectifs de l’OMS, qui a décidé de donner des noms de lettres grecques aux variants du Covid-19. L’idée est d’avoir des noms “faciles à prononcer et à retenir”, mais aussi d’éviter que le grand public et les médias utilisent des appellations stigmatisantes et discriminatoires faisant référence au lieu où les premiers cas de variant ont été détectés, a expliqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ce lundi dans un communiqué.

Les noms scientifiques continueront d’exister, car ils fournissent des données utiles aux experts, mais l’OMS ne les utilisera plus dans sa communication quotidienne. Et l’organisation encourage vivement les autorités nationales, les médias et autres à adopter les nouveaux noms. 

Ainsi, le variant B.1.1.7, d’abord identifié au Royaume-Uni, a été baptisé Alpha ; le B.1.351, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, devient Bêta ; et le variant P.1, détecté au Brésil, Gamma. L’OMS a donné deux noms différents aux sous-lignées distinctes du variant B.1.617, qui a ravagé l’Inde et s’est étendu à des dizaines de pays : B.1.617.2 devient ainsi Delta, et B.1.617.1 devient Kappa.

Pour rappel, aux États-Unis par exemple, les attaques contre les personnes d’origine asiatique se sont multipliées depuis l’apparition de la pandémie, Donald Trump, qui était président à ses débuts, ayant tout fait pour rejeter la seule faute sur la Chine, où le nouveau coronavirus a été détecté pour la première fois. Il parlait souvent du virus chinois ou de “Kung Flu” (un jeu de mot sur “flu”, qui veut dire grippe)

LCI

28/01/2021

20/01/2021

Vous allez bientôt noter un changement de vocabulaire dans les prises de parole des leaders de la majorité. Ils ne diront plus le variant anglais ou sud-africain, etc. Mais tout simplement « les variants ». (…)

C’est un stratège de la macronie qui nous fait part de ce mot d’ordre apparu en fin de semaine dernière sur la boucle Telegram « de coordination des cadres de la majorité ». Une sorte de politiquement correct sanitaire, selon lequel associer un pathogène à une nation serait la marque des populistes, comme lorsque Trump disait « le virus chinois ». (…)

Logique, puisque toute la stratégie du président pour la prochaine présidentielle repose sur l’opposition frontale (et manichéenne ?) entre deux camps : les populistes d’un côté, le progressisme républicain de l’autre. Qui plus est, le pouvoir est un grand brûlé du vocabulaire au point de devenir ultra-prudent. La formule malheureuse de « commerces essentiels » avait déclenché la fureur de tous ceux contraints de fermer, qui se sont sentis humiliés. (…)

Le Parisien

Fdesouche sur les réseaux sociaux