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11/11/2020

Farid Ikken, condamné mi-octobre par la cour d’assises spéciale à 28 ans de réclusion criminelle pour avoir attaqué des policiers au marteau et blessé l’un d’eux devant la cathédrale Notre-Dame en juin 2017 à Paris, a fait appel de sa condamnation, a appris l’AFP mercredi, confirmant une information d’Europe 1.

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BFMTV


14/10/2020

La cour d’assises spéciale de Paris a condamné mercredi à vingt-huit ans de réclusion criminelle Farid Ikken pour avoir attaqué des policiers au marteau et blessé l’un d’eux devant la cathédrale Notre-Dame en juin 2017, après avoir fait allégeance à Daesh.

L’ancien étudiant algérien de 43 ans, dont la peine est assortie d’une période de sûreté des deux tiers, a également été condamné à une interdiction définitive du territoire français.

20minutes.fr


11/10/2020

Ancien journaliste, interprète en langue arabe et suédoise, doctorant… et jugé à partir de ce lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris pour tentative d’assassinat à caractère terroriste. C’est peu dire que le profil de Farid Ikken, érudit Algérien de 43 ans, installé en France depuis 2014, détonne parmi les djihadistes passés à l’acte depuis cinq ans.

(…)

Celui qui se présente comme un « moudjahidin » explique avoir voulu attirer l’attention sur la situation en Syrie et en Irak et dénoncer l’intervention de l’armée française sur ce terrain. Les enquêteurs ont néanmoins découvert une vidéo enregistrée le matin même en arabe, kabyle et français dans laquelle il revendique son appartenance au groupe terroriste Etat islamique et fait part de son intention de passer à l’acte. « C’est l’heure de la vengeance, c’est l’heure du djihad », répète-t-il à plusieurs reprises.

20minutes.fr


Farid I., qui encourt la perpétuité, assure qu’il n’avait pas l’intention de tuer les fonctionnaires mais qu’il voulait alerter l’opinion publique sur la situation en Syrie et en Irak.

(…) L’accusé présente un profil atypique. Né en Algérie en 1977, il a d’abord suivi des études de traduction dans son pays, puis des études de journalisme en Suède, où il a rencontré et épousé une jeune femme. Il a rapidement divorcé, est rentré en Algérie où il a travaillé pour le quotidien El Watan tout en créant un site d’information. En septembre 2013, il a commencé une thèse à l’université de Lorraine, travail qu’il a poursuivi en région parisienne à partir de septembre 2015.

Après l’attaque de juin 2017, son directeur de thèse, comme l’ensemble de ses proches, ont exprimé leur « incompréhension » face à cet acte. Nul n’avait repéré la radicalisation de Farid I., décrit comme assez isolé. Les enquêteurs ont pourtant retrouvé au domicile – situé dans une résidence étudiante à Cergy – une feuille déchirée représentant le drapeau de l’État islamique (EI) ainsi qu’un appareil photo contenant une vidéo d’allégeance à Abou Bakr Al Baghdadi, alors chef de l’EI.

Autre découverte sur une clé USB : six revues intitulées « Le soldat du Califat en Terre des Francs ». Si Farid I. conteste en être l’auteur, les enquêteurs sont convaincus qu’elles sont bien signées de la main de l’Algérien. Dans le troisième numéro, qui contient des photos des auteurs des attentats de janvier 2015, on peut notamment lire cette phrase : « Sachez chiens de Français et d’Américains que nous sommes déjà chez vous, au pied de votre porte pour vous égorger et faire couler votre sang d’infidèles »

Le Figaro

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