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Bagarres de rues, taxis caillassés, vigiles dans les magasins: en quelques années, l’ambiance de la préfecture du Cantal, jadis tranquille, s’est profondément détériorée.

Pendant plus de quatre ans, elle a dû subir les deals devant sa boutique, les jeunes alcoolisés outrageant ses clientes, les bagarres et les hurlements. « Comment voulez-vous, dans ces conditions, que des femmes viennent prendre “un temps pour soi” ? (du nom de son institut de beauté, NDLR) » interroge la jeune esthéticienne en faisant défiler sur son portable des photos de jeunes encagoulés adossés à sa vitrine, packs de bière aux pieds. « La police municipale, dont les bureaux sont juste en face, je l’appelais trois à quatre fois par jour, en vain. »

Le réseau de trafiquants a été démantelé en avril dernier, et Virginie n’est plus sous anxiolytiques. « Mais j’ai perdu une grande partie de ma clientèle, se lamente-t-elle. J’envisage désormais une autre voie… » Quant aux jeunes marginaux et leurs gros chiens, on peut toujours les croiser au Square, la place principale d’Aurillac.

(…) Le Figaro

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