Ils sont jeunes, viennent de quartiers différents. Quand ils se croisent, pour une banale histoire de « territoire », ils se battent. Violemment. Régulièrement, cette guerre entre bandes rivales s’invite devant les grilles des établissements et même à l’intérieur. Ousmane (le prénom a été modifié), lycéen de 16 ans, ne peut pas aller au lycée près de chez lui car il a peur de tomber dans un guet-apens. Il témoigne.
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