L’accusé répond à toutes les questions dans le détail. Il ne semble jamais déstabilisé par le président. Lorsque ce dernier lui demande ‘Êtes-vous marié ?‘, il répond : ‘Oui, religieusement par un frère musulman dont je ne donnerai pas l’identité.‘ Le président lui répond : ‘Vous savez qu’aux yeux de la loi, votre mariage n’existe pas, il est nul‘. Abdelkader Merah répond : ‘Oui, je le sais, mais pour moi, elle est ma femme aux yeux de mon créateur‘, sous-entendu, vous l’aurez compris : pour lui, la loi divine passe avant la loi française.






