Les sondages nationaux réalisés sur les élections américaines “ne veulent rien dire”, avertit Olivier Ravanello. La raison : le système électoral des Etats-Unis, qui repose sur l’élection au suffrage universel indirect de l’un des candidats via des grands électeurs, dont le nombre varie en fonction des Etats. Le but est alors d’en engranger le plus possible jusqu’à un seuil de 270. “Cela n’a rien à voir avec une élection française”, précise Olivier Ravanello car aux Etats-Unis, ce sont les Etats au coude-à-coude, les “swing States”, qui font la différence. Ce sont donc les sondages de ces Etats qu’il faut privilégier.
