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Le dernier coup de filet visant les milieux djihadistes de France a apporté son lot de révélations, éclaboussant au passage la Tunisie, qui apparait désormais, selon les médias parisiens, comme une «destination suspecte». Des  experts français de la lutte anti-terroriste citent désormais notre pays dans des affaires peu reluisantes. (…)
Le lundi 8 octobre, c’est Louis Caprioli, ancien directeur de la lutte contre le terrorisme à la Direction de la surveillance du territoire (DST), en France, qui apportera son grain de sel lors de l’émission «C’ dans l’air», diffusée sur la chaîne France 5. M. Caprioli a ainsi déclaré que «des Français s’entraînent dans des camps djihadistes en Tunisie et en Libye», précisant même que les camps en question sont «financés par le Qatar».
Simple hypothèse de travail formulée par un spécialiste en mal de médiatisation ? Peut-être. Mais dans le cas d’espèce, cette version est corroborée par un autre expert français, également issu de la des services de contre-espionnage : M. Yves Bonnet, qui n’est autre qu’un ancien directeur de la DST, et l’auteur prolifique d’ouvrages portant sur les questions sécuritaires.

Et il affirmera clairement que «ces réseaux islamistes radicaux sont financés par le trafic de drogue mais aussi avec l’argent saoudien et qatari».

Les relations d’Ennahdha avec ces deux Etats seront-elles pour autant réévaluées à l’aune de ces révélations ? Il est permis d’en douter. En attendant, il s’agit autant d’indication mises à la disposition de M. Ali Laâridh, notre ministre de l’Intérieur, qui a pourtant tôt fait d’affirmer que la «confrontation avec les djihadistes était inévitable».
Mag14

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