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Jugé à partir du 7 juin dans une affaire d’attentat raté en 2017 à Paris, ce « fiché S » prétend avoir voulu infiltrer les réseaux dijhadistes pour le compte du renseignement. Mais les juges d’intruction voient en lui un manipulateur et un mythomane.

(…) De fait, il est réellement entré en contact avec Mohamed Achamlane, le chef du groupe, en se présentant comme un gendarme favorable à ses thèses par solidarité confessionnelle. Achamlane lui demande de lui fournir l’adresse du chef du groupe d’ultradroite Français de souche, afin de préparer un attentat. Abbari temporise et dénonce le groupe aux gendarmes. Tout cela ne lui rapporte qu’une garde à vue en 2013, quelques mois après le démantèlement de Forsane Alizza, et une fiche « S ». Pourtant, ses contacts avec les gendarmes sont avérés, tout comme son signalement.

(…) Le Monde

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