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L’Insee vient de publier les chiffres du recensement. Au 1er janvier 2019, la France comptait très exactement 66 988 403 habitants (hors Mayotte). Quel sera l’impact du Covid sur la population française ? Il est encore trop tôt pour le dire : les données du recensement sont actualisées tous les ans mais mises en ligne chaque fin décembre avec un décalage de deux ans.

Selon l’Insee, qui vient de publier ses derniers chiffres, la France comptait très exactement 66 988 403 habitants (hors Mayotte) au 1er janvier 2019. C’est près de 256 000 de plus qu’en 2018 soit l’équivalent de la ville de Bordeaux. Mais la croissance de la population française ralentit (+0,4 % entre 2013 et 2019), contre 0,5 % entre 2008 et 2013). « C’est encore le solde naturel qui fait la croissance démographique en France, mais il est de moins en moins élevé », ​explique l’institut de la statistique. Le solde migratoire contribue encore pour 0,1 % de croissance, mais le solde naturel a perdu 0,1 point pour s’établir à 0,3 % par an entre 2013 et 2019.

D’une manière générale, toutes les régions ont vu leur croissance démographique ralentir entre 2013 et 2019, « aux exceptions notables de la Guyane et de Paca. C’est la seule région de métropole dont la croissance se renforce, portée par le Var », explique Valérie Roux, cheffe du département de la démographie à l’Insee.

Si certains territoires sont très dynamiques, notamment l’Île-de-France (1 % de croissance chaque année pour la Seine-Saint-Denis) et la façade Atlantique (1,2 % pour la Loire-Atlantique), vingt départements ont perdu des habitants chaque année en France, contre onze lors de la précédente période.

« Ils sont principalement situés dans la diagonale du vide, et Paris », note Valérie Roux. ​« Dans les territoires ruraux autonomes très peu denses, la baisse de population est plus due au solde naturel qu’au solde migratoire : c’est l’effet du vieillissement de la génération du baby-boom et de la baisse du nombre moyen d’enfant par femme », ​ajoute-t-elle.

Les territoires les plus porteurs de la croissance démographique sont situés en périphérie des grandes villes, comme Paris, Lyon, Marseille ou Bordeaux. La croissance est en effet élevée lorsque les communes rurales sont sous forte influence des pôles (+0,7 % en moyenne par an) », ​précise l’Insee dans son étude.  […]

Ouest France

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