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En pleine polémique sur la présence de personnes radicalisées dans les entreprises de transports, l’aéroport de Roissy fait le ménage parmi ses employés. «Depuis le début de l’année, il y a 57 personnes qui ont perdu leur autorisation du fait de radicalisation. Il y en a eu cinq depuis les attentats, il y en a d’autres qui vont venir», a déclaré Philippe Riffaut, préfet délégué pour la sécurité et la sûreté des aéroports de Roissy et du Bourget.


Les personnes concernées se sont donc vues refuser ou retirer leur habilitation à travailler. Premier employeur de Seine-Saint-Denis l’aéroport tente en effet, en collaboration avec les services de l’Etat, d’écarter les employés jugés « à risques » et notamment ceux présentant des signes de radicalisation. Pour travailler en «zone réservée », c’est-à-dire la zone réservée aux passagers et au personnel, par opposition à la « zone publique », il faut ainsi obtenir l’autorisation de l’Etat.
Afin de lutter contre tout risque d’attentat organisé de l’intérieur la préfecture a annoncé que «Les 86.000 autorisations de travail sur la zone réservée seront révisées, à commencer par les 5000 personnels de sûreté de l’aéroport».
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