Fdesouche

Destinés à aider les jeunes peu qualifiés, les emplois d’avenir progressent lentement, avec 30 329 contrats signés fin juin.

Le dispositif bute sur la difficulté à faire coïncider le profil des jeunes et les besoins des employeurs.

Les bénéficiaires : l’emploi d’avenir est réservé aux jeunes de 16 à 25 ans révolus (jusqu’à 30 ans pour les handicapés), sans diplôme ou avec un CAP-BEP et sans emploi depuis plus de six mois. Les jeunes résidant en zone urbaine sensible (ZUS) ou zone de revitalisation rurale (ZRR), ou outre-mer, peuvent y accéder jusqu’au niveau bac + 3 s’ils sont sans emploi depuis plus d’un an.
Les employeurs : l’emploi d’avenir est surtout destiné au secteur non marchand, hors État (collectivités, organismes de droit privé à but non lucratif, associations, bailleurs sociaux, hôpitaux, entreprises publiques…), avec une aide couvrant, pendant trois ans maximum, 75 % du smic brut. Dans le privé, où la prise en charge n’est que de 35 %, les possibilités de recours, initialement limitées à quelques secteurs, peuvent être élargies par arrêté préfectoral. […]

100 000 emplois d’avenir seront créés en 2013, chiffre porté à 150 000 en 2014. Dès 2013, l’Etat s’engage à hauteur de 2,3 milliards d’euros pour financer ces emplois. ( travail-emploi.gouv.fr )

Anissa est éducatrice sportive en zone urbaine sensible auprès de jeunes de quartiers défavorisés. Un emploi obtenu après la signature d’un CDD avec l’association Boxing Toulouse Bagatelle. À son image, la plupart des emplois d’avenir sont créés dans le secteur public.
Il y a encore six mois, Sarah Abbaoui, 18 ans, résidente de Bobigny (Seine-Saint-Denis) faisait partie de la grande masse statistique des jeunes sans perspective d’emploi. Depuis son BEP sanitaire et social, obtenu en juin 2012, la jeune fille n’avait encore jamais réussi à obtenir un poste, encore moins à concrétiser son envie de travailler au contact des enfants.
Mais, désormais, Sarah se sent sur la bonne voie. «En mars dernier, la mission locale m’a contactée pour me parler d’un emploi d’avenir dans une crèche départementale à Épinay. J’ai passé les entretiens et depuis, je travaille, en renfort des puéricultrices, je gagne le smic et ça me plaît beaucoup. Pour moi, c’est une très grande chance», raconte celle qui vise désormais le concours d’aide puéricultrice, avec le soutien financier du département. […] La Croix

Fdesouche sur les réseaux sociaux