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« Le parquet de Paris a décidé lundi d’ouvrir une enquête préliminaire pour “discrimination raciale et discrimination religieuse”, à la suite des propos de Jean-Marie Le Pen qualifiant de nouveau les chambres à gaz de “détail” de la Seconde Guerre mondiale dans le magazine “Bretons”, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Cette enquête, confiée à la brigade de répression de la délinquance à la personne, vise en l’occurence la “contestation de crime contre l’humanité et la provocation à la haine raciale”, a-t-on ajouté de même source.
Elle a été ouverte à la suite du dépôt de plaintes de deux associations dont SOS Racisme, a-t-on précisé. «

J’ai reçu quelques messages de lecteurs étonnés pas le silence de Fdesouche.com concernant cette nouvelle affaire de « détail ».

Pour certains, on aurait dû prendre fait et cause pour Jean-Marie Le Pen, une nouvelle fois victime de la dictature de la pensée unique et du « Lobby ». Pour d’autres, on aurait dû se désolidariser des propos de Jean-Marie Le Pen, faire amende honorable, et dire à quel point nous trouvions choquantes ses paroles.

J’ai préféré, et j’en assume l’entière responsabilité, ne pas jeter d’huile sur le feu, me taire, et ai demandé aux collaborateurs du blog de faire de même.

Alors que notre pays est défiguré par l’immigration allogène, notre idéntité en passe de disparaître et à l’heure où notre suprématie sur la terre de nos ancêtres est contestée, il me semble que nous devons nous concentrer sur les réponses à apporter à ces épineuses questions et éviter de perdre notre temps et notre crédibilité sur des problèmes datant d’une époque durant laquelle la plupart de nos parents n’étaient même pas nés.

Mais afin d’être honnête jusqu’au bout, je vais tacher de vous préciser mes pensées sur le drame concentrationnaire juif, les chambres à gaz et leurs conséquence. Les propos qui suivent n’engagent que moi, pas le blog, ni Robin, ni BDS.

Je suis né dans les années 80, tout au long de ma scolarité, j’ai été bercé par les récits d’Auschwitz et de Birkenau.

En fin de primaire, j’ai dû lire « Le Sac de Bille » de Joseph Joffo. Au collège, en plus de la projection de « La Liste de Schindler », de « Shoah » et de quelques autres dont j’ai oublié le nom, en plus du témoignage de rescapés des camps, nous sommes allés en voyage de classe au camp de Sachsenhausen. Voyage sur lequel nous avons dû faire un exposé. Ce voyage avait été précédé par l’étude, un trimestre durant, du livre titré « La mort est mon métier », qui narrait la vie du directeur du camp d’Auschwitz. Au lycée, rebelote, on nous a repassé la « Liste de Schindler » suivie de l’étude d’un roman de Primo Levi, et d’une visite d’Auschwitz, financée par le Conseil Régional d’Ile-de-France, opération baptisée « le train de la mémoire ».

Loin de moi l’idée de nier ou de minimiser la souffrance des déportés, ni de demander qu’on fasse silence sur ce drame. Bien au contraire. En tant que nationaliste, je suis attaché au respect dû aux morts.

Mais n’étant ni Juif, ni Allemand, donc n’étant héritier ni des victimes, ni des coupables de ce drame, je ne comprends toujours pas pourquoi, tout au long de ma scolarité, on m’a tant parlé de ce sujet.
D’autant plus que 25 ans avant Auschwitz, près d’1 million et demi de Français ( proportionnellement à sa population, la France est le pays où les pertes ont été les plus élevées ) sont morts dans d’atroces souffrances, que 500 000 soldats sont morts après la guerre des suites de blessures de guerre ou de maladies contractées pendant la guerre.

Qu’à ces morts de la 1ère guerre mondiale, sont venus s’ajouter les millions de décès provoqués par l’épidémie de grippe qui s’est propagée dans tous les continents de 1918 à 1920, et qui a fait 200 000 victimes en France. Que le nombre des blessés ( invalides, aveugles, gazés, amputés, handicapés ) marqués à tout jamais dans leur chair s’élève au total à environ 6 millions et demi.
Qu’en France, 20 % des soldats âgés de 19 à 27 ans en 1914 ont été tués. Que les soldats morts de la 1ère guerre mondiale ont laissé 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins.
Or, seules quelques heures de ma scolarité ont été consacrées à la Grande Guerre, jamais on ne nous a fait visiter Verdun ni Douaumont, jamais on nous à fait lire «Les Croix de bois « de Dorgelès.

La Grande Guerre serait-elle un détail de l’Histoire de France ?

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