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“Bienvenue dans l’appartement de la famille Debuisson”. Dés l’entrée, le dépaysement est total. Comme un retour vers le XIXe siècle. La décoration d’intérieur est uniquement composée d’éléments extérieurs. Enseignes de magasins, mobilier urbain, Florence et France font la visite. “Alors, vous êtes accueillis par l’éléphant de la Bastille, une très belle enseigne en métal. Vous avez une enseigne de marchand de couleur et un immense ciseau de plus de 2 mètres”, poursuivent les deux filles de Roxane Debuisson.

Cette collection, c’est celle de leur mère, décédée l’an dernier à l’âge de 91 ans. Il y en a partout. Sur les murs, au plafond, des objets récupérés dans la rue par la mère de famille aux début des années 60. Tout commence lorsqu’elle voit une enseigne tomber. “C’était une boule de coiffeur, raconte France. Il y en avait deux et l’une d’elles tombe aux pieds de maman. Et immédiatement, elle a dit au coiffeur : “Je vous achète l’autre, ne la détruisez pas.” Elle ne supportait pas la destruction du patrimoine parisien et de la rue parisienne. Elle a essayé de sauvegarder ce qu’elle pouvait.”

“Elle a toujours préféré que ses objets puissent aller vers des gens qui les aiment vraiment.” – France, la fille de Roxane Debuisson

Dans les années 60, Paris se modernise à vitesse grand V. L’ancien devient vite ringard, Roxane Debuisson en profite donc pour agrandir sa collection, qu’elle entrepose chez elle. Vieux réverbères, bancs publics, statues, fontaines, enseignes, ils ont tous une place de choix dans l’appartement. Mais aujourd’hui, il faut s’en séparer pour Florence et France, c’était la volonté de leur mère. “Dans son testament, il était écrit qu’elle voulait une belle vente aux enchères. Elle a toujours préféré que ses objets puissent aller vers des gens qui les aiment vraiment.” Du mobilier urbain et des enseignes du Paris d\'avant-guerre mis aux enchères

 

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