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14/05/2018

Des politiciens suisses craignent de voir le régime turc influencer la scolarité de sa diaspora hors de ses frontières. Ils exigent des mesures.

[…] Berne risque d’avoir fort à faire durant les mois à venir. Selon la SonntagsBlick, le ministère des Turcs de l’étranger a lancé un important programme d’enseignement turc dans 15 pays, dont la Suisse, afin d’empêcher l’assimilation de ses jeunes expatriés. Il s’agit d’enseigner durant le week-end l’histoire turque sous le prisme de l’islam et de l’empire ottoman. Selon certaines sources, Ankara aimerait ouvrir en Suisse une dizaine de classes.

Le conseiller national Peter Keller (UDC/NW) ne cache pas son inquiétude. «C’est ainsi que l’on crée des sociétés parallèles avec un islam agressif. Nous n’en voulons pas en Suisse.» Il exige des mesures concernant les LCO, notamment sur le contenu et les enseignants.

Le Matin

Merci à MadeInCH


07/05/2018

 

Propagande turque à l\'école primaire en SuisseDes petits garçons ont joué à faire la guerre dans une pièce de théâtre scolaire. Ils ont tiré avec des armes factices, mimé des morts reposant sur le champ de bataille le corps recouvert d’un drapeau turc, glorifié l’Empire ottoman et crié des slogans pour la patrie. Cette scène s’est déroulée le 25 mars dernier non pas en Turquie, mais en Suisse, plus précisément à Uttwil, en Thurgovie, a révélé dimanche la SonntagsBlick. Ceci dans le cadre des «cours de langue et de culture d’origine» (LCO).

Le journal a expliqué que les bambins rejouaient la bataille de Gallipoli qui a opposé en 1915 l’Empire ottoman et les troupes franco-britanniques dans la péninsule de Gallipoli, dans l’actuelle Turquie, durant la Première guerre mondiale. Cet affrontement est considéré comme l’un des plus grands succès ottomans durant le conflit et a marqué le début de l’ascension de Mustafa Kemal, le premier président turc. Pour les experts, c’est clair: le gouvernement d’Ankara se sert de ces jeunes à des fins de propagande militaire.

Cette affaire choque la classe politique, de gauche comme de droite. «Ce sont des exercices contraires à l’intégration», critique le président du PDC Gerhard Pfister, interrogé par le Blicklundi. Mais il ne se dit pas surpris: «on voit bien que les cercles islamiques et l’Etat turc font tout pour combattre et empêcher l’intégration dans la culture occidentale», s’indigne-t-il.

(Merci à Livercingetorix)

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